^8 PREMIÈRE PARTIE,
algébrique qu’on résoudra par le développement des formules qui
servent à la multiplication. On a déjà vu les formules pour diviser
par 2 ou par une puissance de 2. Supposons qu’on veuille diviser en
trois parties égales la fonction F ; on appellera <p 3 l’amplitude de la
fonction donnée, et <p celle de la fonction qui en est le tiers. Fai
sant donc sin (p 3 =a et sin <p = x , on aura pour déterminer x ,
l’équation
^ 5x —• 4 ( 1 -p C z ) X 3 -}- 6c Z X 5 C*X 3
CL 1 —6c*x^-\- 4c a (1 -f- (f) —3c 4 a: 8 *
équation qui est du neuvième degré. Elle serait du degré vingt-cin
quième pour la quintiseclion , et ainsi de suite.
Les équations sont moins élevées de moitié lorsqu’il s’agit de di
viser la fonction complète F' en un nombre impair de parties ; il en
est à cet égard de la division des fonctions F, comme de celle des
arcs de cercle ; tandis que la division d’un arc quelconque en n
parties égales ,, exige la résolution d’une équation du n me degré ,
celle du quart de circonférence n’exige que la résolution d’une équa
tion du degré
o 2
Supposons en général 7X, afin qu’on ait F (<p) = ^ F 1 , on
aura donc aussi F ((£>„_;)-+*i , (<Pi) = nF (<p)=F‘; ce qui donne la
formule tang ( ) = - cot d’où l’on déduit
iang <p n _ t = £ cot <p
tang <p n _ % = ~ cot
tan g <p„_ 3 = ~ cot (p 3
etc.
Mais à cause de \ tT , on a
tang (£ 7r-f- \ <p n _ % ) = A tang ~ cot <p
tang (i <p a _, + i <p«_ 3 ) = A tang <p B _ a
etc.
De là résultent des formules assez simples pour déterminer <p„Xj ,
etc. ; développant celles qui donnent <p t , <p 3j etc., on aura