S6 PREMIÈRE PARTIE.
dx
d y
o,
généraliser le résultat d'Euler, concernant F équation
Lagrange s’est proposé de trouver des cas d’intégrabilité de l’équation
~~~ + — Oî sans supposer que les deux polynômesX et Y
sont entièrement semblables (*) ; mais il ne paraît pas que les re
cherches de ce grand Géomètre l’aient conduit au-delà de l’équation
d’Euler; car l’équation qu’il donne page 119, comme étant plus
générale, s’y ramène immédiatement en faisant v=.ky, et donnant
au coefficient k une valeur convenable. Ainsi il est très-douteux
qu’avec deux termes seulement, l’équation d’Euler puisse être géné
ralisée ; mais avec un plus grand nombre, on voit qu’elle admet une
grande extension.
(28). Puisque les fonctions F peuvent être multipliées ou divisées
à volonté, cette propriété fournit un moyen assez simple de les
évaluer par approximation. D’abord nous supposerons que <p ns
surpasse pas jtt, car suivant l’article 12, tous les cas se réduisent
à celui-là.
Cela posé, on déterminera <p t par l’article 21, de manière que
/ a rL r
aura une étendue moindre
que , de près de moitié, si c n’est pas trop près de l’unité.
Par une seconde bisection, on peut faire ensorte que F,
4
et l’intégrale que représente F (ip ± ) aura encore une étendue près
dé deux fois moindre , ainsi de suite. Mais lorsque l’amplitude
de la formule qu’on considère est devenue très-petite, la fonction
F(4) se réduit sensiblement à l’arc . Donc quelle que soit la
première valeur de (p, la fonction correspondante F (<p) sera égale
au dernier terme de la suite <p, 2<p,, 4<p ± , 8<p,, etc., et dans la plupart
a 4. ' 8
des cas, on obtiendra cette limite par un calcul assez court.
(’) Mémoires de Turin, tome IV.