Tis. i.
44 PREMIÈRE PARTIE.
Cela posé, voici les principaux corollaires qui résultent des équa
tions mentionnées pour la comparaison des arcs d’ellipse.
I. Si l’on fait /a = ^ tT , l’équation des arcs deviendra
E (<p) + E (4) — E' = c*sin cp sin 4 >
et l’équation algébrique correspondante sera
h tang <p tang 4 = 1.
On en tire tang 4 — \ cot <P, sin 4 = , cos 4
C 2 sin cp sin 4
sm <p
et
A(®) ’
—aurait semblablement tang <p:=T cot 4?
_ ros 4- Æ
sin <p — ^, cos <p
A (4)
h sin 4-
M4T
, „ . • • C s sin rJ,COs4-
y et c 2 sin (p sm 4 = —^ .
Si d’après cette relation entre les amplitudes (p et 4* on déter
mine sur l’ellipse les arcs RM — E (<p) } BN = E (4) > on aura
AN = c 2 sin <psin4-
BM
C’est dans cette équation que consiste le théorème de Fagnani. Il en
résulte qu’étant donné l’arc BM terminé au petit axe , on peut
trouver un second arc AN terminé au grand axe , tel que la diffé
rence de ces arcs BM —AN soit égale à une quantité algébrique
c a sin <p sin 4; et cette quantité est représentée par la partie de la
tangente OM ou ZN terminée à la perpendiculaire GO ou CZ ,
abaissée du centre de l’ellipse.
Lorsque <p et 4 sont égaux à un même angle G , les deux points
M et N coïncident en un même point R. Alors on a tang 2 G = -*
sin 2 G=——, cos 2 G= ~ 7 « ce qui donne
1 +b’ 1 +6’ 1
BR —• AR = 1 — h.
Donc alors la différence des arcs BR, AR est égale à la différence
des demi-axes GA, CB ; en même temps on a
BR = 4 E* 4- H 1 — h )
AR == 4 E 1 — | ( 1 —- £
Il y a donc au point R une sorte de bisection du quart d’ellipse,