PREMIERE PARTIE.
Des deux dernières on
= p). Nous n’ajoutons point de
en intégrantF (c', p')~
constante , parce que les amplitudes p et p' s’évanouissent en même
temps. On voit donc par ce résultat que les fonctions F ( c, (p') ,
F (c 9 p) seront entre elles dans un rapport constant, quelles que
soient les amplitudes p' et p, pourvu qu’elles soient liées entre elles
par l’équation sin (2p'— p)= c sin p.
Observons que comme l’arc p croît indéfiniment, et peut être de
tant de circonférences qu’on voudra, l’arc p' croit aussi indéfiniment,
mais de manière que 2p'— p est toujours renfermé entre les limites
-|- 9 et — 9,9 étant l’arc dont c est le sinus. En effet, puisqu’on a
sin ( 2p'— p ) = c sin p et cos (2p'— p) = A , A étant toujours
positif, on voit que 2p'— p est toujours égal au plus petit arc Jl,
positif ou négatif, déterminé par l’équation sin J\ = csin <p=sin 6 sin p;
ainsi on a toujours p' = ±p-ou p = 2p'— Jl. D’après cette
observation, on n’aura jamais aucune ambiguité à craindre dans la
détermination des valeurs respectives de p' et p.
Si l’on fait p' — jrt, on aura p —nt et F(c,(p)=2F I (c) ; ainsi
les fonctions complètes F 1 (c), F 1 (c) ont entre elles cette relation
F 1 (c') = ( 1 4- c) F 1 (c).
(5g). Concevons maintenant qu’à partir du terme donné c, on
forme une suite infinie de modules c, c, c, c'% etc., d’après
la loi,
Celte suite de modules qui est continuellement croissante, aura pour
limite l’unité, et atteindra sensiblement cette limite au bout d’un
assez petit nombre de termes.
Si on appelle par analogie h', h\ U\ etc. les complémens des
modules c', c , c", etc. , la suite h', h\ b w , etc. sera continuelle
ment décroissante, et chaque terme se déduira du module précé
dent suivant cette loi •
etc.