DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. 87
mais on a de plus F ( c, <p') = —F(c, <p) ; éliminant donc de
ces trois équations les fonctions de première espèce, on aura entre
les trois fonctions consécutives de seconde espèce E(c, <p), E(c', <p'),
E (c\ , cette équation
o = \V (1+V) E (c, <p) — (a+t') E (c', <p')-h 2 (1 +<?') E (<f, <p”)
-f- j- U (1—b') sin cp — 2c' sin <p',
équation qui peut être considérée comme une sorte d’intégrale particu
lière de l’équation différentielle du second ordreo=(ï+ i?a ) +elc.
donnée art. 4^.
La même équation peut être appliquée à trois ellipses consécu
tives, prises non-seulement dans la suite infinie E(c, <p) , E (c', <p') ,
E {c” y <p # ), E (c", q>"') , etc. , mais en général dans la suite double
ment infinie
,.. .E <p”) , E (V, <p') ,E(c,<p),E (c% <pQ , E (c*% r°), •. • •
dont les extrêmes sont, d’une part, l’ellipse qui a pour excentricité 1
et qui se réduit à son grand axe; d’autre part, l’ellipse qui a pour
excentricité o et qui se confond avec le cercle : il en résulte
donc que par la rectification indéfinie de deux ellipses de celte
suite, on obtient la rectification indéfinie de toutes les autres.
La formule générale se simplifie lorsqu’il s’agit de la rectification
définie de ces ellipses. En effet si on fait <p n on aura <p'=-7t
et <p = 2 7T, ce qui donnera E ( c', <p") =E* (c"), E (U, <p') = 2E 1 (c'),
E (c, ^) = 4E 1 (c) ; donc on aura entre les trois quarts d’ellipse
E 1 (c), E 1 (<?'), E 1 (V), celte équation
o==£'(!-}-£/)E 1 (c) — (2+b') E 1 (c r ) + (i-i-0 E 1 (c).
On aura une équation semblable entre trois termes consécutifs
quelconques pris dans la série générale des ellipses. Ainsi la cir
conférence d’une ellipse proposée pourra toujours se déterminer
exactement par les circonférences de deux ellipses , aussi peu dif-
férentes de la ligne droite qu’on voudra , en prolongeant les séries
dans un sens, ou aussi peu différentes du cercle qu’on voudra, en
prolongeant les séries dans l’autre sens.