QUATRIÈME PARTIE. SECTION IL 1S1
Ces exemples suffisent pour faire voir combien est féconde. la
théorie des intégrales définies ; mais la richesse de cette branche
d’analyse , comme celle de toutes les autres, consiste bien moins
dans le nombre des formules que dans le choix de celles qui
réunissent l’élégance à la simplicité seules qualités qui peuvent
les rendre propres à de nombreuses applications.
§ VI. Formules pour trouver „ par approximation , les
différences finies J n s a et cT n s“ a , lorsque n est un grand
nombre.
(i44)- Lorsque le nombre n n’est que de quelques unités , la
différence finie de l’ordre n, Fs% prise en supposant que la
variable 5 croît continuellement de l’unité , se détermine par la
formule connue
F S* = (s-}-ny— n{s-\-n—ï) a + —2) a — etc. :
il en est de même de Fs~ a .
On peut aussi déterminer s% ou en général Ff, par les coeffi-
ciens différentiels de la fonction j , au moyen de la formule
0)
J>=S?H-N'£S? + N«£? + elc..
dans laquelle les coefficiens N', N", etc. sont des fonctions de n,
données par le développement de la fonction
(e x — i) n = x n (i -f- N'x-f- N w .x 3 -f- etc.).
En effet, comme on a par le théorème de Taylor,
¿y
à + i
ds 2
Fy jl.
ds * ^
d’y
2.3* ds s
-h etc.
cette formule peut se représenter plus simplement par J) - —y(e d ~~-i),