QUATRIÈME PARTIE. SECTION II. i4 7
Comparant cette formule avec la première des formules (J), art. 160,
on voit que les coefîiciens A , B, G , etc. se déduisent des coefîi-
ciens H,, H a , H 3 , de cette manière :
A = j H,, B = j H„ C = ¿H 3 , etc.;
on aura donc la formule générale
0)
„ =fidx + i Z + i H. *A H. «+1H 3 S - etc.
d :S z
Cette formule coïncide avec celle qu’Euler a donnée pour le même
objet dans son Calcul diff.,pag. 4^8; mais la forme précédente paraît
préférable, en ce que les coefîiciens — H a , ^ H 3 , etc. offrent
évidemment une suite très-convergente, dans laquelle le rapport de
chaque terme au précédent, tend de plus en plus vers la limite
¿J > °u ~ à peu près.
Pour que les termes qui composent la valeur de <p forment aussi
une suite convergente dans toute son étendue, il faut que les coefîi
ciens différentiels ^, ^4 , etc. ne soient pas plus divergens
qu’une progression géométrique dont la raison est ¿çr*. Dans le cas
contraire, la suite dont il s’agit sera du nombre de celles que nous
avons appelées demi-convergentes, et dont nous avons fait connaître
l’usage pour parvenir au degré d’approximation que leur nature
comporte. (Voyez part. II, art. 70.)
(166). La formule (a) donne la somme de la suite finie z (a+ 1)
4- z (a + 2) 4- z (a -f-3).... + z (x) , en déterminant convenable
ment la constante qui doit accompagner l’intégrale fzdx. S’il s’agissait
de trouver la somme de la suite infinie
z (x) 4-z(.r + 1 ) -f- s ( ¿c -f- 2) 4- etc - f