QUATRIÈME PARTIE. SECTION I. i5
(19). Toute la théorie des intégrales Eulériennes, tant de l’es
pèce (0 que de l’espèce F«, est comprise dans le petit nombre
de formules que nous venons d'exposer. On en peut déduire, sans
exception, toutes les formules qu’Euler a données dans ses diffé-
rens Mémoires sur ces intégrales, et toutes celles que nous leur
ayons ajoutées, d'après l’équation (d r ) } page 23y, qui n’était pas
connue de cet illustre auteur, non plus que l’équation (v), page 284,
qui en est une conséquence.
L’application de ces formules au cas de n= 12 a été donnée
avec détail dans l’art. 18, page 238. On y a fait voir que, dans
la méthode d’Euler, cinq transcendantes A, A 2 , A 3 , A 4 , A 5 sont
nécessaires pour déterminer toutes les intégrales (jj); elles suf
fisent aussi pour déterminer toutes les fonctions F-f^, F^.-.F-f^
ainsi qu’il résulte des formules des art. 5g et 60.
Au moyen de l’équation (d'), ces cinq transcendantes ont été
réduites à trois seulement, savoir, A,,A a , A 3 , ce qui s’accorde avec
le résultat général de l’art, précédent, qui donne ~ pour le nombre
de transcendantes nécessaires lorsque n est un multiple de 4*
Enfin, au moyen de diverses intégrations dont le résultat a été
donné n° i55 de la première partie , on est parvenu, dans l’art, ig ,
à déterminer exactement le rapport de A, à A 3 , ce qui réduit les
trois transcendantes aux deux seules A,, A a . On peut donc réduire
a deux seulement les fonctions F-^* F— .... F 7-, de manière
que ces deux fonctions étant connues, toutes les autres peuvent
en être déduites.
Cette dernière réduction, qu’on n’avait obtenue que par des
intégrations très-compliquées, méritait une attention particulière;
elle donnait lieu de croire que la théorie des fonctions F devait
contenir d'autres formules propres à opérer leur réduction. Ces
formules ont en efïet été découvertes par des recherches ultérieures*
dont nous allons donner le résultat.