CINQUIÈME PARTIE. § Y. 20 5
Réciproquement on voit qu a l’aide de ces formules, les transcen
dantes S 3 , S 3 , S 7 , etc. peuvent être déterminées au moyen des
intégrales f x m dx cot | æ, prises depuis x=o jusqu’à x — ^x; mais
comme il y a plus d’équations qu’il ne faut pour déterminer ces
transcendantes, on aura des relations entre les intégrales fx m dxeo\\x y
au moyen desquelles plusieurs de ces intégrales pourront être déter
minées par les autres. On voit, par exemple , qu’il suffit de connaître
/x m dx cot-i-r lorsque m est impair, pour déterminer cette intégrale
lorsque m est pair , et réciproquement.
69. II ne sera pas inutile de faire voir comment on peut par
venir aux mêmes résultats par une autre voie. Considérons l’intégrale
T r J . 1 sin ax . ,
=Jdx cot j x. -y n — , que nous supposerons prise depuis x — o
jusqu’à x = -7t : en substituant la valeur de -! n CL - donnée par les
Sin O.TT r
formules (a), $ II, on aura
T = - fdx cot j x (j
f sin 07
2 sin 207
, 3 sin 3o7
\i— a 2
1
1
0
J
1 9 —a a
vlC* î*
Pour effectuer l’intégration , il faut connaître en général Pintégrale
fdx cot £ x sin mx , prise entre les limites x — o , x = tt ; or je dis
que cette intégrale est égale à vr, quel que soit l’entier m.
En effet, désignons l’intégrale dont il s’agit par A m , on aura
A m+I —A n —fdx cot~x\sin{in-\-i)x—sinmx]z=f2dxco?,\xcos{jn-\- } -)x
rj r / 1 \ *1 sin mx gin ( m -f- O x
zzz. jdx [y o s niX'—cos(/w+i)jc] = — . cette q UaH _
lité est nulle dans les deux limites de l’intégrale ; ainsi on a
A“ 1 = A m = A* ; mais A 1 — fdx cot } x sin x — fzdx cos 2 j x
=fdx ( 1 -f- cos x) —x~j-sin x y et en faisant x — tt, on a A 1 = 7r;
donc A m = 7r.
70. Cela posé, la valeur de l’intégrale T sera
3
9—
Développant les différens termes suivant les puissances de a
il