CINQUIÈME PARTIE. § VI. 22S
Calculée ainsi qu’on vient de l’indiquer, sera, sinon la valeur exacte
de P°, au moins une valeur tellement approchée que l’erreur ne
sera que de l’ordre 1 — V* ou j (c ) 2 .
gi. Mais il faut remarquer que suivant la manière ordinaire de
calculer les fractions continues, on trouverait un résultat différent
et tout à fait erroné. En effet, s’il s’agit de calculer la valeur de
la fraction continue
+ **
' d -j- etc. ,
on imagine que la fraction continue s’arrête successivement aux
C y
termes T ,
b c
- , etc., et la limite vers laquelle tendent les ré
sultats successifs calculés dans cette hypothèse, est ce qu’on appelle
la somme ou la valeur de la fraction continue.
En procédant de la même manière pour le calcul de la fraction
continue qui doit déterminer P°, il faudra supposer que la fraction
* • 2à° 2
continue s arrête successivement aux termes —, — ——— , etc,
2
Le dernier de ces termes serait
i — h y ' négligeable, se réduit à
2 + №
2 Z/-““ 1 )
2-|-è°°° 9
qui, en supposant toujours
; mais c’est précisément
sur ce terme que l’on commettrait une erreur notable, puisque nous
a . f 2 b ^ ^ Ù ( ’ \
avons vu qu’il doit être supposé — ou —a#**“ 1 '; et cette
erreur ne manquerait pas d’influer sur la valeur totale de la frac
tion continue, qui deviendrait ainsi entièrement défectueuse.
On voit par là que les fractions continues ne doivent être employées
qu avec de grandes précautions, pour représenter les valeurs des
quantités qui sont susceptibles d’être exprimées par leur moyen, et
qu’il faut s’assurer , dans chaque cas, que la quantité nécessairement
omise dans le terme auquel on s’arrête, n’influera pas sensiblement
sur la valeur totale de la fraction. Au reste il serait difficile de citer
un exemple où l’usage des fractions continues dans le calcul in