CINQUIÈME PARTIE. § XI. 2 63
Cette belle propriété, très-utile dans la théorie de l’attraction, se
vérifie facilement dans les premiers termes que nous venons de
rapporter ; elle sera d’ailleurs démontrée avec toute la généralité
nécessaire dans le chapitre suivant.
§ XI. D'une autre espèce de fonctions plus générales, et
tirées de la meme source.
140. Soit Y = (r a — 2\yrz -f- s a ) 2 ,* si dans cette fonction nous
regardons/ et r comme seules variables, nous aurons d’abord,
en vertu de l’équation f) du $ précédent ;
, ,x d(i-y*)dV , d(r*d\)
0) dp r--^' •
J est une variable qu’on suppose comprise entre les limites -f- i
et — i ; elle peut par conséquent être assimilée au cosinus d’un
arc qui varie depuis zéro jusqu’à la demi-circonférence» Supposons
que cet arc soit le troisième côté d’un triangle sphérique dont co
et 4 sont deux côtés et 0 Pangle compris, on aura
J Z=Z COS Cû COS 4 + sin 00 s i n 4 cos
Cela posé, si dans la valeur de/ on considère 4 et 0 comme seules
variables, et qu’on fasse cos 4 = x , les différences partielles pre
mières et secondes de la fonction Y donneront les résultats suivans.
i°. D'après la relation cos 4 = oc, on a, quel que soit Y,
dY_ i_ dV
dx sin 4 * dx 9
d , a v dY ddY cos 4 dY
dx ' 1 ^ ' dx d^ ' sin 4 ' ¿¿4 *
2°. En comparant les différentielles prises par rapport à 4> avec
les différentielles prises par rapport à / , on a les équations :
dY _ dY
¿4 dy
ddY __ ddY
d4 a ty*
(cos 4
( COS 4
sin Cû cos 9
sin Où cos G
sin 4 COS Cû) ,
sin 4 COS Cû) 2
dY