5j o EXERCICES DE CALCUL INTÉGRAL,
cendante P (A , rb/z-f-A'), A étant un entier quelconque. Il en
sera de même des coefficiens différentiels de cette transcendante.
ig3. Puisque la fonction P (o , n) ou 4 (n) est la plus simple des
transcendantes désignées en général par P (A, n), et quelle sert
à exprimer ces transcendantes, nous examinerons succinctement
les propriétés qui leur sont particulières.
On déduit immédiatement des équations (5o) ,
(51) 4 C») = (i — «•)•■"“ 4 (i — n );
d’où il suit que les fonctions 4 (n), (i — ») , qui se servent en
quelque sorte de complément, peuvent être déterminées l’une par
l’autre.
En faisant n négatif dans cette équation, ou en mettant —n à
la place de n, on a l’équation
(52) 4 (— n ) — ( 1 — a% ) I+2n 4 ( 1 *+* n );
d’où il suit que toute fonction 4 / (— w ) dont la variable est néga
tive , peut se changer immédiatement en une autre dont la variable
est positive.
On peut réciproquement changer toute fonction 4( w ) dont la
variable est positive, en une autre dont la variable soit négative,
pourvu qu’on ait n >• i ; cela résulte immédiatement de l’équa
tion (51).
Lorsque n est < i, la réduction ne peut plus avoir lieu, parce
qu’alors « et i — n sont tous deux positifs. Ainsi la formule (5i)
donnerait,par exemple, 4(|) == (i—« 2 )^4(l)> 4 (?) —C 1 —« a ) 2 4 (f)>
ce qui ne se rapporte qu’aux fonctions supplémentaires.
ig4* Lorsque a sera très-près de l’unité, on ne pourra que très-
difficilement déterminer, avec un certain degré d’approximation, la
fonction *\Ji/ par les suites (5o) ; dans ce cas , on ne peut mieux faire
que de chercher la valeur de 4 ( 11 ) P ar I es quadratures. On a
d’abord •n}' ij 1 ) — niais cette valeur n’est bonne à employer
que lorsque n est négatif, parce que D étant très-petit pour les
premières valeurs de <p , l’ordonnée ^ de la courbe à quarrer serait
très-grande , si n était positif.