QUATRIÈME PARTIE. SECTION I. 5 7
Exemple I. Supposons qu’il s’agisse d’interpoler la suite dont le
n ieme terme est N = i + £-f- 4*...+ ^ ; la question est de savoir
ce que deviendra N lorsqu’on donnera à n une valeur fractionnaire
quelconque.
Nous avons désigné (art. 52) ce terme général par (p (n), et
nous avons fait voir que <p (n) est donné par la formule
<p («) = f-
— x n ) dx
i — ,r
f
celte intégrale étant prise depuis x=o jusqu’à x = i. On pourra
donc déterminer <p (n) par les arcs de cercle et les logarithmes,
toutes les fois que n sera un nombre rationnel. Dans les autres cas,
on déterminera <p (ri) par la suite
<p (n) — C + In + — —
A' B'
272 a *"
etc..
où A', B', C', etc. désignent les nombres Bernoulliens. On pourra
toujours faire ensorte que celte suite converge rapidement dans
les premiers termes; car on a <p (n) = <p (n -f- 1 ) —
(p (ri) peut être déterminé par <p [n k) > k étant un entier qui
pourra être pris assez grand pour que la série qui détermine <p (ft-f-Æ) ,
ait les conditions requises.
(64). Exemple II. Soit proposé d’interpoler la suite dont le terme
général ou le n iemt terme est
N s=i±Î +
2? . Ci “f” 3? . U 72?
+ —T^u + a nb -
a + b 1 a —f— 2 b a —j— 36
\
. et —f*" 72? ? . ab — ¿2? •
Puisqu on a —-— r = f -\ , on voit que ce cas se ra-
1 a nb h x 7 *
bb
G + ")
mène au précédent, et que l’expression de N pour toute valeur
de n, sera
? . ab — Sa
N
n +
bb
?» (!+«).