TROISIÈME SUPPLÉMENT. 189
inique du second membre de Péquation (5) disparait, puisqu’ajant fait
fx = X e (x — a), on a fct = o.
221. Venons maintenant aux fonctions de la troisième espèce. La
forme la plus simple dont elles sont susceptibles résulte de la supposi
tion fx = 1, et alors on a la formule type de ces fonctions, qui est
, et étant une constante réelle ou imaginaire. Dans
^ = h
dx
{x — et)[/(<px)
le cas où cette constante est imaginaire, si on la représente par
ct — r (cos C -f- V— 1 sin £), l’intégrale précédente devra être jointe à une
autre semblable fçy_ > dans laquelle ct'=r(cosG—\/—1 sin £),
et la somme des deux sera une quantité réelle.
Si l’on considère plus généralement l’intégrale ^x =
dxfx
on
■a)V((px/
devra la partager en deux parties, Lune qui se rapporte à la première et à
la deuxième espèce, l’autre qui se rapporte à la troisième. En effet, quelle
que soit la fonction entière fx, la quantité J ' ^ sera aussi une fonction
entière de x, dont le degré sera moindre d’une unité que celui de la
fonction fx. Soit fx cette fonction, et l’on aura
. rdxfx r f dx
J Ÿfax) J* J {X — tt)\/{(px) ’
où l’on remarque les deux parties mentionnées.
222. Le théorème général dont nous nous sommes jusqu’ici occupés
ne concerne que les intégrales <\J,x = /g-Ifvt»*i’ dans lesc i uelles f x
est une fonction entière de x ; mais on peut faire rentrer dans la même
• r r f* doc\i oc
théorie l’intégrale beaucoup plus générale "'Fx = / ÿjfxy dans laquelle
Fx désigne une fonction rationnelle quelconque de x. En effet, par les
principes connus de la décomposition des fractions rationnelles, on sait
que la fonction Fx peut toujours être partagée en une fonction entière
fx, jointe à une suite de fractions partielles, telles que
A, B, . C.
x — et
A*
+
(x — c/.y
-J- etc. ;
+
+
X £
Bq
(x — £)* 1 (x — y)
H- etc.
H- etc.
la première ligne étant due aux facteurs simples qui divisent le déno-