PRÉFACE DE L’ÉDITEUR. -vij
qu’avoit fait Montucîa , en réparant les omissions qui l’auroient
rendue défectueuse.
J’ai vu souvent ce que Montucîa avoit envie de faire ; mais
quand cela étoit trop long , et surtout quand je voyois qu’il
n’auroit pu vraisemblablement l’exécuter, je m’en suis dispensé.
Il m’écrivoit le 7 août 1799 : Plus j'y réfléchis, plus je
*> vois par les difficultés que j’éprouve, que j’ai été un témé-
» raire d’entreprendre un pareil ouvrage. Je suis réduit à dire
» que je m’en tirerai comme je pourrai ». D’après cela , j’ai
pu abandonner les articles d’une trop longue discussion.
J’aurois voulu rendre son style plus naturel , mais j’ai cru
qu’il falloit le laisser parler à sa manière.
J’ai abandonné ( page боб ) la méthode des sommaires que
Montucîa mettoit à la tête de chaque livre , en voyant que
lui-même dans le cours de l’impression étoit obligé de s’en
écarter , en appercevant des omissions ou des déplacemens
qu’il n’avoit pas vus d’abord. Il ne faut pas s’imposer d’avance
une loi qu’on sera peut-être obligé d’enfreindre , ou qui gê
nera dans l’amélioration d’un ouvrage. J’ai été obligé de faire
réimprimer les sommaires pages 3 et 4 , 4 2 7 et 4 2 9 ? parce
que dans le premier Montucîa s’en étoit écarté , et que dans
le second l’ordre étant peu naturel, j’avois été obligé de le
changer 5 j’en ai profité pour y mettre les numéros des pages
que l’auteur n’y mettoit pas, mais qui me semblent très-
commodes pour le lecteur.
11 y a des notes annoncées tome III, page 176, et dans
cinq autres endroits de ce volume , déjà imprimes avant la mort
de l’auteur ; mais les notes étoient trop peu avancées dans le
manuscrit pour que je pusse en faire usage , et elles étoient
trop compliquées pour juger quelles pussent etre fort utiles