43 HISTOIRE
jy 3 — i = o , on aura autant de valeurs de x, que y en a , et elles
seront ici x-=. — a — b ; — ax Ç~ , + Y'~- ) ~ ^ x (-) J
— a X T-jJ — * X
Même marche pour lequation du 4e degré Æ7 4 -f-^^ 2 -|-^^7+r,
dont les équations composantes seront j/ 4 —1 ; ,
desquelles on tire par l’élimination de^y, l’équation x 4 — ( 4ac-t-ibb)
cc' l -i r {ià 2 -b-\-/[bcc)x~\.( < b A —a A — c 4 -j— 2¿z 2 c 1 — 4ab 2 c). La com
paraison de cette équation avec la proposée, donne trois équations
qui servent à déterminer a , b et c. Il y a ici cela de remarquable,
que si l’on tire d’abord a ou c , on tombe dans une équation du
2,4 e degré. Mais si l’on attaque b le premier , on ne retombe que
dans une du 6 e degré de forme cubique ; ce que M. Besout fait
voir n’être qu’accidentel , et ne devoir pas avoir lieu dans des
équations plus élevées.
Cette méthode semble au premier coup-d’oeil donner l’espé
rance de résultats heureux, pour la solution des équations de
degrés supérieurs au troisième et quatrième, mais appliquée au
cinquième et au sixième, on arrive à des équations pour dé
terminer a, b y c, d, &c. qui sont telles, que M. Besout semble
renoncer à les manier, ou du moins renvoie ¿1 un autre temps
ce travail. Ainsi donc passé les trois et quatrième de grés, l’écueil
apparemment posé par la nature aux efforts ultérieurs de l’esprit
humain sur ce sujet semble se reproduire ici d’une manière
encore plus formidable ; car il résulte des considérations même
où M. Bezout entre à cet égard, et de l'analyse que le C. Lagrange
fait de cette méthode dans un savant mémoire sur les équations
en général (1), qu’on ne doit pas espérer, dans le cas d’une
équation du cinquième degré, d'être ramené à une équation
moins élevée que le cent vingtième degré, réductible à la vérité
au vingt-quatrième , parce que les exposans y décroissent de cinq
en cinq degrés. Qu’espérer donc d’une équation du sixième degré.
En suivant la même progression elle devroit conduire à une
équation du sept cent vingtième, probablement réductible au
cent vingtième seulement, à moins que , par quelque circonstance
particulière , elle ne soit susceptible d’une plus grande réduction,
comme dans l’équation du quatrième degré , qui devroit con
duire au vingt-quatrième, mais qui , par certaines circonstances,
ne conduit qu’au sixième de forme cubique.
M. Bezout propose dans le mémoire cité une autre méthode ,
dont nous voudrions donner une idée , mais dont les résultats
paroissent devoir être les mêmes 5 ainsi nous sommes obligés d’y
renvoyer. Nous nous bornons à dire ici, que si cette méthode
(x) b/Lém, de l’Acad, de Berlin, années 1770 et 1771.