Full text: Histoire Des Mathématiques (Tome Troisieme)

HISTOIRE 
54 
manières différentes, dont une est /Ça ~f~ ]/ a a + 1 ) 
è]/(—cl — J/a a 4- 7 )• Ainsi supposant n=5 et ¿z=4 > ce <I U * 
réduira l’équation à celle-ci 4—ty + 2.03/ 3 + 16y\ elle aura pour 
racine 4 ]/(4+]/ 1 7)—4]/—(4—7 //l 7)‘ Ce qu’on trouve facile 
ment , au moyen des logarithmes , être 
Il en est de même à l’égard de l’équation n y -f- '—gr n C/* 
-f l ~ n y—-^~ny, &c. Elle est également résoluble, et sa racine 
peut être exprimée par ^ T/\ Æ 4' l/ a a-— i)* J rV\ // 'ÇayS\/aa—i) > 
valeur qui tombera dans un cas semblable au cas irréductible des 
équations du troisième degré, lorsque a sera moindre que l’unité ; 
mais alors l’équation est résoluble au moyen de la multisection 
d’un arc , analogue au degré de l’équation , comme celle du 
troisième degré par la trisection d’un arc. 
On voit au surplus que cette invention , indépendamment de 
ce qu’elle extrêmement limitée , ( car combien peu d’équations 
peuvent avoir cette forme ) , n’est applicable qu’à des équations 
de degré impair. Néanmoins M. Euler l’a étendue aux degrés 
pairs , et a fait voir qu’il ¡y a aussi dans ces degrés une classe 
d’équations susceptible d’une résolution semblable. 
Il y a encore dans tous les degrés des formes d’équations qui 
les rendent susceptibles de résolution , ou au moins d’abaissement 
à un degré inférieur. Ce sont surtout celles où les termes égale 
ment éloignés des extrémités , ou du milieu , comme le second 
et le pénultième , le troisième et l’an té-pénultième ont les mêmes 
coefficiens et les mêmes signes ; celle-ci, par exemple , de degré 
pair;)/ 6 —4y'~h6y 4 gy 3 -t-63/- 4^ + 1.—o. M. Euler, qui me 
paroît en avoir fait le premier la remarque , les nomme réci 
proques , parce que , si au lieu de y on substitue ~ on retrouve 
encore précisément la même équation , et il fait voir à l’égard de 
celles de degré pair qu’elles sonttoujours résolubles en équations du 
second degré, au moyen des racines d’une équation de degré moitié 
moindre. Ainsi , par exemple , l’équation ci-dessus plus généra 
lement exprimée étant y 6 -f a y** -f Ay 4 “fyy 3 -f- ¿¿y 2 + a y -)-ir:o est 
résoluble en ces trois du second degré y' 1 -\~fy -f- 1 — o y y-y. g y 
+ i=:o ; y' 1 —g h y q_ 1 — o, dans lesquelles f, g, h , sont les trois 
racines d’une équation cubique formée des coefficiens de l’équa- 
tion donnée ; savoir z 3 -f- a z~-\- Z—1. z + 2,/2 = 0. lien est de même 
des équations du huitième , du dixième degré , semblablement 
conditionnées 5 elles seront résolubles, la première en quatre 
équations du second degré , au moyen des quatre racines d’une
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.