HISTOIRE
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manières différentes, dont une est /Ça ~f~ ]/ a a + 1 )
è]/(—cl — J/a a 4- 7 )• Ainsi supposant n=5 et ¿z=4 > ce <I U *
réduira l’équation à celle-ci 4—ty + 2.03/ 3 + 16y\ elle aura pour
racine 4 ]/(4+]/ 1 7)—4]/—(4—7 //l 7)‘ Ce qu’on trouve facile
ment , au moyen des logarithmes , être
Il en est de même à l’égard de l’équation n y -f- '—gr n C/*
-f l ~ n y—-^~ny, &c. Elle est également résoluble, et sa racine
peut être exprimée par ^ T/\ Æ 4' l/ a a-— i)* J rV\ // 'ÇayS\/aa—i) >
valeur qui tombera dans un cas semblable au cas irréductible des
équations du troisième degré, lorsque a sera moindre que l’unité ;
mais alors l’équation est résoluble au moyen de la multisection
d’un arc , analogue au degré de l’équation , comme celle du
troisième degré par la trisection d’un arc.
On voit au surplus que cette invention , indépendamment de
ce qu’elle extrêmement limitée , ( car combien peu d’équations
peuvent avoir cette forme ) , n’est applicable qu’à des équations
de degré impair. Néanmoins M. Euler l’a étendue aux degrés
pairs , et a fait voir qu’il ¡y a aussi dans ces degrés une classe
d’équations susceptible d’une résolution semblable.
Il y a encore dans tous les degrés des formes d’équations qui
les rendent susceptibles de résolution , ou au moins d’abaissement
à un degré inférieur. Ce sont surtout celles où les termes égale
ment éloignés des extrémités , ou du milieu , comme le second
et le pénultième , le troisième et l’an té-pénultième ont les mêmes
coefficiens et les mêmes signes ; celle-ci, par exemple , de degré
pair;)/ 6 —4y'~h6y 4 gy 3 -t-63/- 4^ + 1.—o. M. Euler, qui me
paroît en avoir fait le premier la remarque , les nomme réci
proques , parce que , si au lieu de y on substitue ~ on retrouve
encore précisément la même équation , et il fait voir à l’égard de
celles de degré pair qu’elles sonttoujours résolubles en équations du
second degré, au moyen des racines d’une équation de degré moitié
moindre. Ainsi , par exemple , l’équation ci-dessus plus généra
lement exprimée étant y 6 -f a y** -f Ay 4 “fyy 3 -f- ¿¿y 2 + a y -)-ir:o est
résoluble en ces trois du second degré y' 1 -\~fy -f- 1 — o y y-y. g y
+ i=:o ; y' 1 —g h y q_ 1 — o, dans lesquelles f, g, h , sont les trois
racines d’une équation cubique formée des coefficiens de l’équa-
tion donnée ; savoir z 3 -f- a z~-\- Z—1. z + 2,/2 = 0. lien est de même
des équations du huitième , du dixième degré , semblablement
conditionnées 5 elles seront résolubles, la première en quatre
équations du second degré , au moyen des quatre racines d’une