79° HISTOIRE
de la monnoie. Le oit. Desmarets en fit un rapport exact que
je voudrois pouvoir insérer ici.
Clais , Suisse, chargé par le duc de Bavière de perfectionner
les fours d’évaporation des salines, a imaginé de mettre au-dessus
des tuyaux d’évaporation, afin qu’il y ait un courant d’air chaud.
11 est au salines de Dieuze.
On fore les canons sur un banc horizontal à Endret, près
de Nantes , et au Creuzot ; à Chaillot, le cit. Perrier en a fondu
3ooo; autrefois on les fondoit creux, on ne faisoit que les alezer
verticalement.
Pour les instrumens de mathématiques, on les trouvera dans
le quatrième volume ; mais je dois citer ici la Plate-forme de
Ramsden pour faire des divisions exactes , elle est au Conser
vatoire ; j’en ai donné la description en 1790 , chez Firrnin Didot.
Le comparateur du cit. Lenoir est un instrument avec lequel
on a déterminé à un millième de ligne les différences entre les
toises et les mètres. Cet habile ingénieur a fait plusieurs autres
machines , aussi ingénieuses qu’utiles pour la perfection des
instrumens de mathématiques.
Le cit. Megnié , et le cit. Richer ont fait des machines avec
lesquelles ont divise une ligne en cent parties actuelles et visibles.
La balance de torsion du cit. Coulomb est une chose ingé
nieuse qui a servi à des expériences curieuses sur l’aiman ,
comme on le verra tome IV. page 5n , et à celles de Caven-
dish , sur l’attraction des corps terrestre; les Anglois ont oublié
de faire hommage à l’auteur d’une idée mère, mais qui .étoit
d’un françois.
Les physiciens se servent avec succès de la machine d’Atwood
pour diminuer la vitesse des graves dans le rapport de 1 à 64
par le moyen d’un contre-poids, et démontrer les lois de l’ac
célération ; elle est décrite dans le Cabinet de physique de
SigaudDelafond, d’après l’ouvrage intitulé : Description d’une
machine nouvelle de dynamique ,inventée par Atwood, adressée
à M. Volta par Magellan, Londres, 1780, in-lf.
X.
Des Machines d’horlogerie.
L’horlogerie a fait des progrès immenses dans le dix-huitième
siècle, comme on le verra tome IV. page 553. où nous parle
rons des horloges marines. Nous indiquerons ici les autres objets
qui méritent le plus d’être cités. On les trouvera dans le Traite
d’horlogerie de Thiout, 1741, 2, vol, i/z-4 p * j dans celui de le