DES MATHEMATIQUES: Part. Y. Liv. IV. 827
Nous avons cité, page 709, un ouvrage intitulé : A centmy
of the liâmes and seantling, of such inventions as i can now
call to mind to hâ ve trzed andperfected, &c. c’est-à-dire, Cen
turie de noms ,et indications d’inventions que je me rappelle avoir
éprouvées et perfectionnées, &c. Londres, i663, in-12. p. ù
Cet ouvrage est de Edward Somerset, marquis de Worcester, T
et l’on ne peut le lire sans être étonné de la singularité des
machines, et inventions qu’il dit avoir éprouvées et perfec
tionnées ; on est tenté de croire qu’il se livre à son imagina
tion dans l’idée qu’il en donne. Mais quand on se rappelle qu’il
est le véritable et premier auteur de la machine à feu, on est
forcé de suspendre son jugement. Cet ouvrage devroit être plus
connu, il exciteroit le génie inventif de nos mécaniciens.
Jacob Leupolds : Theatrum machinarum universale oder
Schauplatz der gantzen mschanischen hVissenschafften, c’est-
à-dire, Théâtre universel des machines, ou des sciences mé
caniques > par Jacob Leupold. Leipzig, 1724, 1727, in-folio,
7 vol. réimprimés en 1774.
C’est ici le plus grand et le plus complet des ouvrages de
ce genre. Leupold en conçut l’idée, et l’annonça en 1712 dans
les Actes de Leipzig, mais elle ne commença à avoir son exé
cution qu’en 1724, que Leupold publia son premier volume
qui est en quelque sorte seulement l’introduction à l’ouvrage ;
car il y est principalement question des puissances mécaniques
et des machines simples. Le second volume, et la première
partie du troisième , publiés la même année contiennent la des
cription des machines hydrauliques et hydrotechniques, qui fut
suivie en 1725 de la seconde partie de ce troisième volume.
Il donna encore en 1720 deux volumes de son théâtre dont
l’un traite des machines propres à élever des poids, et y atte
nantes, l’autre de différentes machines à peser, hydrostatiques,
météorologiques et servant au nivellement. Le sixième volume
qui parut en 1726, a pour objet les machines relatives à la
construction des ponts. En 1727 il publia son septième volume
intitulé : Théâtre arithmético~géométriqué , où il traite de tous
les instruinens relatifs à ces deux sciences. Il se proposoit une
carrière bien plus considérable, savoir, de publier en douze ou
treize autres parties toutes les autres machines et instrumens
des arts différens de la société , jusqu’à ceux de chirurgie et
d’anatomie. Mais la mort le moissonna au milieu de cette im
mense carrière. Il raanquoit à cette collection de machines une
des plus importantes, celle des moulins à eau et à vent. Il
a été suppléé à cet égard par M.-J.-Math. Beyer, qui publia
à Leipzig en 1735, d’après les exhortations de Wolf, cette suite
du théâtre mécanique de Leupold, en 2 volumes in-folio sous
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