00 II. LES MACHINES ARITHMÉTIQUES.
déplacée dans le sens de sa longueur. Chaque fois qu’elle
avance d’un cran vers la droite, chaque tambour moteur
vient agir sur le disque gradué correspondant à l’ordre
décimal immédiatement supérieur à celui du disque qu’il
mettait précédemment en mouvement. Si donc on veut
multiplier par 4a5 le nombre inscrit au moyen des index,
on donnera 5 tours de manivelle; puis on fera avancer la
platine mobile d’un cran vers la droile et l’on donnera
2 tours de manivelle et, de même, après l’avoir fait encore
avancer d’un cran, on donnera 4 tours de manivelle. On
aura donc eu à donner en tout n tours de manivelle ( 1 ).
La platine mobile porte en outre un second rang de
lucarnes, E, plus petites que les premières, où, pour chaque
ordre décimal, un compteur enregistre le nombre de tours
de manivelle. De cette façon, le multiplicateur s’inscrit
aussi sur l’appareil, ce qui permet de vérifier, à la fin de
l’opération, que celle-ci a bien été celle qu’on désirait effec
tuer, c’est-à-dire qu’on n’a pas, par inadvertance, donné,
pour l’un des ordres décimaux, un tour de manivelle de plus
ou de moins.
Quant au renversement de la marche de la machine, des
tiné à lui faire effectuer les opérations soustractives au lieu
des opérations addilives, il s’obtient par le moyen très
simple que voici :
La transmission du mouvement de chaque arbre carré à
la roue dentée qui entraîne le disque gradué correspondant
se fait par l’intermédiaire d’un chariot tel que celui qui est
représenté sur la figure 20. Un levier, poussé de l’extérieur
( 1 ) O11 trouve dans les ateliers Payen le modèle d'essai d’un arithmo-
mètre transformé en vue de réduire le nombre des tours de manivelle. Sur
ce modèle g de tour do la manivelle fait faire aux tambours un tour complet.
Il suffît, dès lors, d’une fraction convenable de tour de manivelle, indiquée
par une chiffraison de i à 9, pour imprimer aux tambours une rotation
variant de 1 à 9 tours.