FONCTION DE GREEN ET PROBLÈME DE DI RI C H LE T i35
2 et, pour volume T, l’intérieur de cette sphère. Mais, en chaque
point de l’intérieur de la sphère, on a
t>
1!
O
donc
f AVdz=0,
par suite,
*
f ? dto = 0,
J du
et enfin
f - 0.
dr
M est donc indépendant de r. Or, quand r tend vers zéro, les
valeurs de Y sur la sphère tendent vers V 0 , l’intégrale f \ dco tend
vers 4-r 2 V 0 et enfin M tend vers V 0 ; comme M est fixe, on doit
constamment avoir M = V 0 .
Le théorème de Gauss est donc démontré.
61. Fonctions harmoniques. — On appelle fonction harmo
nique, dans un domaine donné T, une fonction qui, dans ce
domaine, possède les propriétés suivantes :
1° Fdle est continue ;
2° Ses dérivées premières existent et sont continues;
3° Ses dérivées secondes existent et sont généralement conti
nues, les discontinuités, s’il y en a, se trouvant sur des surfaces
algébriques quelconques ;
4° Elle satisfait à l’équation de Laplace :
AV = 0.
La fonction Y considérée au paragraphe précédent est une
fonction harmonique.
Voici une propriété importante de ces fonctions. Soient T un
volume, S la surface qui le limite et V une fonction harmonique
dans T. Puisqu’elle est continue, elle a un maximum qu’elle
atteint pour un point du domaine. Je dis que ce point n’est pas à
l’intérieur de T, mais sur S. Supposons, en effet, qu’il soit inté
rieur à T ; on peut l’entourer d’une sphère, ayant ce point pour
centre et tout entière intérieure à T. En tout point de la sphère,