FONCTION DE GREEN ET PROBLÈME DE DIRIC1ILET 1)7
le volume T, étant limité, la démonstration du paragraphe pré
cédent s’applique et l’on a :
Gj (M, M') =Gj
Or, on a aussi :
G (M,M') = II(M, ll') + d-,
G(M',M) = H(M',M) + i,
et il faut démontrer que l’on a :
G (M, M') = G
Comparons G et G t ; on a :
G — G t = Il — II,.
Considérons la différence II—II r
Cette fonction satisfait à l’équation de Laplaee dans le
volume Tj ; elle s’annule sur S et prend des valeurs très petites
en valeur absolue sur la sphère S, si celle-ci a un rayon très grand,
parce que II et II 1 s’annulent à l’infini. Donc, dans le volume T,,
Il — IIj prend des valeurs très petites en valeur absolue, qui
tendent vers zéro quand le rayon de S augmente indéfiniment.
Puisque H — H t tend vers zéro, G—G, tend aussi vers zéro.
Considérons alors les différences :
G (M, M') — G, (M, M')
G (M',M) — G t (M', M)
(dles tendent vers zéro et comme on a constamment
Gj (M, M') — Gj (M',M)
on voit ([lie la différence
G(M,M')-G(M',M)
tend aussi vers zéro quand le rayon de ~ croit indéfiniment ; mais,
d’autre part, cette différence est indépendante de Ü, on a donc
nécessairement :
G(M,M') = G(M',M).
et le théorème est démontré.