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THÉORIE DU POTENTIEL NEWTONIEN
t
On démontre sans difficulté, en suivant le mode de raisonne
ment qui a servi dans le cas précédent, que l’on a :
Gj < G
en tout point M de T 4 .
5° Considérons un domaine T limité par une surface (ermée S.
Soit M' un point de ce domaine et G la fonction de Green rela
tive à ce point et à ce domaine.
Envisageons les surfaces :
G = const.
A chaque valeur de la constante correspond une surface parti
culière.
Pour des valeurs très grandes de la constante, on a évidem
ment des surfaces très petites entourant le pôle M puisque la
fonction G devient infinie en ce point.
Pour des valeurs très petites de la constante, on a au contraire
des surfaces très voisines de S.
Enfin on passe d’une surface à une autre par déformation
continue en faisant varier la constante d’une manière continue.
D’ailleurs la fonction G étant uni-
, s forme dans le volume T, deux surfaces
correspondant à deux valeurs difFéren-
tes de la constante ne peuvent pas se
couper.
Les surfaces
G = G.
entourent donc le pôle et s’enveloppent
mutuellement.
Cela posé, soit une valeur particu
lière G 0 de la constante ; considérons (fig. 51) la surface
Appelons-la S 0 ; elle délimite, ii l’intérieur de T, un domaine T 0 .
Traçons autour du point M 7 une sphère 2; nous pouvons la
choisir assez petite pour que le minimun de G sur cette sphère