CAS DU CYLINDRE DE RÉVOLUTION
triques. — Nous supposons que la différence des deux rayons
est une quantité finie. En un point M extérieur au plus grand
cylindre (fig. 14), le potentiel est, comme l’attraction, une fonction
de p seulement; tout se passe donc comme si la masse était con
densée sur l’axe ; le raisonnement est le même que dans le cas
précédent : on décompose la masse attirante en une infinité de
couches cylindriques, concentriques, assimilables à des surfaces.
En tout point Mj intérieur à la cavité, le potentiel est constant
et l’attraction nulle, car tous les points sont intérieurs à toutes
les couches cylindriques.
Si donc (fig. 15) nous voulons évaluer le potentiel et l’attrac
tion en un point M intérieur à un cylindre plein, nous décompo
serons ce volume en deux parties : 1° un cylindre concentrique au
premier et passant parle point M; 2° le reste du volume, c’est-à-
dire la portion comprise entre les deux cylindres. Le potentiel en
M est la somme des potentiels de ces deux volumes et l’at
traction se réduit à celle du cylindre intérieur. Le raisonnement