cosinus de l’angle d’une génératrice du cône avec sa projection ;
reste égal à l’inverse du cosinus de l’angle d’un plan tan-
cos cp
gent au cône avec le plan xy. On peut donc refaire ici le raison
nement indiqué plus haut.
La conclusion subsiste encore si le point M est un point sin
gulier de la surface S, lorsque le cône des tangentes en ce point
est, par exemple, un cône réel du second ordre, ou lorsque ce
cône se réduit à un système de deux plans réels distincts. Cela se
voit, comme dans le cas du cône circulaire droit.
34. Analogie avec les séries. — Avant de poursuivre l'applica
tion des principes précédents il l’étude du potentiel, faisons une
remarque.
La théorie des intégrales convergentes doit être rapprochée de
celle des séries. Les dénominations de convergente, absolument
convergente, semi-convergente, se définissent pareillement dans
les deux théories et les propriétés correspondantes sont compa
rables. Les deux théorèmes suivants mettent en évidence cette
analogie étroite :
O
I o Quand une série est absolument convergente, on peut modi
fier l’ordre des termes sans en changer la somme;
2° Quand une intégrale est absolument convergente, on peut
choisir arbitrairement la courbe ou la surface évanouissante qui
entoure le point de discontinuité et la faire passer par une suc
cession quelconque de formes. On peut aussi intervertir l’ordre
des intégrations.
Ce dernier point se démontre sans difficulté. Soit, par exemple,
l’intégrale double
J =Jl'O, y) dx dy.
étendue à une aire plane S limitée par une courbe C ; suppo
sons ([ue la fonction f devienne infinie en un point M du champ
d’intégration et, qu’en tout point de l’aire, on ait :