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TABLE DES MATIÈRES.
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complète la démonstration , à priori, de la loi universelle des grands nombres,
regarde'e jusque-là comme un fait d’expérience, n° 104
Règle pour déduire du résultat des observations, les limites de la différence ^ qui
ont une probabilité donnée, ou, réciproquement, la probabilité correspondante
à une grandeur donnée de ces limites, n 03 io5 et 106
Probabilité de limites données, de la différence des valeurs moyennes d’une même
chose, fournies par deux séries différentes d’épreuves. Règle la plus avantageuse
pour conclure de deux ou plusieurs séries d’observations, la valeur approchée
de cette chose, dans le cas où les valeurs moyennes convergent effectivement
vers sa valeur exacte, c’est-à-dire, dans le cas où, pour chaque série, la cons
tante spéciale est cette véritable valeur, n 03 107 et 108
Probabilité de limites données , d’une différence entre les rapports ———
tri
et —, ;, des nombres de fois m et ni qu’un même événement E aura lieu
m -f- n
dans m -f- n et ni -J~ n' d’épreuves, à ces nombres d’épreuves, lorsque toutes les
causes possibles de E sont les mêmes dans les deux séries d’observations, quoi
que les chances de cet événement varient d’une manière quelconque pendant
chaque série, n° 109
Solution d’un problème relatif aux inclinaisons des orbites planétaires sur l’éclip
tique, et à leurs excentricités. Solution d’un problème semblable qui se
rapporte aux inclinaisons des comètes. On en conclut, avec une très grande
probabilité, que la cause inconnue delà formation des comètes , n’a pas rendu
inégalement probables leurs diverses inclinaisons sur l’écliptique, non plus que
les deux sens, direct ou rétrograde*, de leurs mouvements. lien résulte aussi
que l’inclinaison moyenne de toutes les comètes existantes, diffère probable
ment fort peu de celle des comètes observées jusqu’à ce jour. Note relative à des
corps incandescents et en très grand nombre, que l’on observe dans le ciel à une
époque déterminée de l’année (*), n 05 110 et 111
qui est conforme d’ailleurs au simple bon sens, que si un médicament a été employé avec succès dans
un très grand nombre de cas semblables, de sorte que le nombre de cas où il n’a pas réussi soit très
petit par rapport au nombre total de ces expériences, il est très probable qu’il réussira encore dans
une nouvelle épreuve. La médecine ne serait ni une science, ni un art, si elle n’était pas fondée sur
de nombreuses observations, et sur le tact et l’expérience propres du médecin, qui lui font juger de
la similitude des cas et apprécier les circonstances exceptionnelles.
(*) Il parait que ces corps, lors de leur apparition, sont très éloignés de la terre, et à une distance
où la densité de l’atmosphère est tout-à-fait insensible ; ce qui rend difficile d’attribuer, comme on
le fait, leur incandescence à un frottement contre les molécules de l’air. Ne pourrait-on pas supposer
que le fluide électrique à l’état neutre, forme une sorte d’atmosphère, qui s’étend beaucoup au-delà
de la masse d’air 5 qui est soumise à l’attraction de la terre, quoique physiquement impondérable ; et
qui suit, en conséquence, notre globe dans ses mouvements? Dans cette hypothèse, les corps dont ii
ÿ’agit, et, en général, les aérholites, en entrant dans cette atmosphère impondérable, décomposeraient
le fluide neutre, par leur action inégale sur les deux électricités, et ce serait en s’électrisant qu’il*
#’échaufferaient et deviendraient incandescents.
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