i56 RECHERCHES
teis que Ton ait « 1
& Jl
/> = p ? = p 8 + h = k > p-\-q — i ;
désignons par m, n, ft, d’autres nombres entiers, liés à g, h, k y
par les équations
m = gk, n = hk f fi = m -j- n = (g -f- h) k,
de manière que les chances p et q soient entre elles comme les nom
bres m et /2, que l’on pourra rendre aussi grands qu’on voudra en
augmentant convenablement g, h, k, sans changer leur rapport.
Cela posé :
i°. Dans le développement de (p -j- qj*, le ternie le plus grand
sera celui qui répond au produit p m q n , et comme ce terme est la
probabilité de l’arrivée de m fois E et de n fois F (n° 14), il s’ensuit
que cet événement composé, c’est-à-dire, l’arrivée des événements
en raison directe de leurs chances respectives, est le plus probable de
tous les événements composés qui peuvent avoir lieu dans un nombre
quelconque il d’épreuves.
2°. Si ce nombre fi est très grand, le rapport du plus grand terme
du développement de (p -f- q) 1 * à la somme de tous les termes, ou à
l’unité, sera une très petite fraction, qui diminuera indéfiniment
à mesure que fL augmentera encore davantage; par conséquent, dans
une longue série d'épreuves, l’événement composé le plus probable,
le sera cependant très peu, et de moins en moins à mesure que les
épreuves seront plus long-temps prolongées.
3°. Mais si l’on considère dans le développement de (p-\-qY>son
plus grand terme, les l termes qui le suivent et les l termes qui le
précèdent, et si l’on désigne par A la somme de ces il-\- i termes con
sécutifs , on pourra toujours, sans changer ni p ni q, prendre fn assez
grand pour que la fraction A diffère de l’unité, d’aussi peu qu’on vou
dra; et à mesure que augmentera encore davantage, A approchera
de plus en plus d’être égal à un. On conclut de là que dans une longue
série d’épreuves, il y a toujours une grande probabilité A que l’évé-
pement E arrivera un nombre de fois compris entre les limites mzkzl,