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RECHERCHES
i jurés. Les intégrations s’effectueront sans difficulté. Dans le cas de
¿ = o, ou de l’unanimité, on aura
+'T-G-'r
Si l’on prend, par exemple, n^=.\ 2 et J 1 = 0,448, on trouve, à
très peu près A, = de sorte qu’il y a un à parier contre un que la
chance u a été comprise entre o,5, et 0,948. En faisant «T= et ne
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supposant pas i = o, on a
A = G- 0 + ' - * + 1 - 5) + (3— - 5«) + ....
• • • • + , " 4 '"7.V.V.V.sr' + - -*0].
pour la probabilité que la chance u a été comprise entre ^ et |, ou
plus rapprochée de x - que de l’unité. Pour n= 12 et /=5, la valeur de
cette quantité est o,gi5. .. .; en sorte qu’il y a un peu plus de dix à
parier contre un, que dans le cas de la plus petite majorité, celte
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chance u a été au-dessous de
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( 153). Puisque la formule (i5) est déduite d’une autre dans laquelle
la chance u de ne pas se tromper était la même pour tous les jurés,
cette quantité ne saurait être, quoique Laplace ait omis de le dire, la
chance propre à chacun des n jurés qui ont jugé l’accusé; elle doit
représenter la chance moyenne relative à la liste générale sur laquelle
ces n jurés ont été pris au hasard (n° 122). Sur cette liste, il y a sans
doute des personnes pour lesquelles la chance de ne pas se tromper,
au moins dans les affaires difficiles, est au-dessous de - , ou moindre
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que la chance de se tromper. L’hypothèse de Laplace exige donc que
leur nombre soit assez peu considérable pour ne pas empêcher la
chance moyenne d’être toujours plus grande que L’illustre géo
mètre suppose, en outre , qu’au-dessus de - , les valeurs de cette