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du royaume, le nombre des accusés surpasse un neuvième de celui qui
a lieu, pour un même intervalle de temps, dans la France entière; en
sorte qu’il est proportionnellement quatre fois aussi grand; circonstance
qui rend la répression des crimes plus nécessaire, et qui, peut-être
pour cette raison, est cause d’une plus grande sévérité des jurés.
Au moyen de ces valeurs de ¡x et a h) les limites (a) deviennent
o,65 09 rp et (0,00965) ;
et si Ton prend a = 2, on aura
P = o,99552, 1—P = o, 00468;
c'est-à-dire plus de 200 à parier contre un, que l’inconnue R s ne diffère
de 0,6509, que de 0,0196, en plus ou en moins.
Le dernier 0,6020 des six rapports cités plus haut étant notablement
moindre que la moyenne des cinq autres, il y a lieu d’examiner si
cette différence indique suffisamment l’existence de quelque cause par
ticulière qui aurait rendu les jurés moins sévères en i83o que dans les
années précédentes. Or, en prenant pour fx et a 5 les sommes des nom
bres d’accusés et de condamnés dans le département de la Seine, de
puis 1826 jusqu’à 1829, et pour fx' et a' 5 les nombres relatifs à l’an
née i83o, on a
¡X = 4°77> a & — 2693, fx' = 804, a's = 484 ;
d’où il résulte
o,66o5,
£5
0,6019,
a l
H
o,o585.
lies limites (c) deviennent aussi
=F <0,02657);
en sorte qu’en faisant et = 2, il y aurait plus de 200 à parier contre un
que la différence des rapports ~ et ^ «aurait pas dû excéder o,o53i4 :
elle a surpassé cette fraction, d’à peu près un 1 o* de sa valeur; on peu t donc