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SUR LA PROBABILITÉ DES JUGEMENTS.
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ce qui coïncide avec une formule connue et analogue à celle du bi
nôme. Dans cette formule et dans toutes celles de ce genre, chaque
quantité telle que a.a — i *a — 2.. .a — m -f- 1 ; est un produit de m
facteurs pour lequel on doit prendre l’unité quand m = o: d’où il
résulte que cette formule ne convient pas au cas de jx = o ; exception
qui a lieu également pour la formule du binôme appliquée à la puis
sance zéro.
(19). Au lieu de faire fx tirages successifs sans remettre les boules
sorties de A, il est évident que la probabilité d’amener m boules
blanches et n boules noires serait encore la même, si l’on tirait en
une seule fois /?2 —n ou fx boules de cette urne. C’est effectivement ce
qu’on peut vérifier de la manière suivante.
Je désigne généralement par le nombre de groupes composés
chacun de jx boules, que l’on peut former avec les c boules contenues
dans A. On aura
I .C 2. . .C fi -f- I
I.2.3.. .f«
En effet, pour former tous ces groupes au moyen de ceux de fx— 1
boules, il faudra combiner chacun de ceux-ci avec les c—fx -f-i boules
qu’il ne contient pas; ce qui donnerait un nombre (c — /4-f*i)G /(t _i
de groupes de f4 boules ; mais comme il y a un nombre fx de groupes
de fx — 1 boules qui donnent un même groupe de fx boules; on devra
diviser ce produit (c —/x —f— 1 ) G^ — ï par ¡x pour avoir le nombre de
groupes différents, composés de fx boules. On aura donc
_ C — fi -f- I ^
or, pour (X=I, on a évidemment G, =c; si donc on fait successive
ment fxz=2, =3, =4? etc *> il en résultera
C.c — l .C 2 . C 3
C.C I .C 2
1.2.3
I.2.3.4
et enfin l’expression de G^ qu’il s’agissait de démontrer.