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MÉMOIRE SUR LES FONCTIONS DOUBLEMENT PÉRIODIQUES.
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coefficient de n ou de m dans la partie réelle de Im + Jn s’évanouisse. Enfin, si les
parties réelles s’évanouissent entièrement, ce qui ne peut arriver que pour
a = 0, 6 = 0, X = 0,
fx est fini. On a donc pour fx fonction impaire,
fz+f(-z) = fz-f(-z) = Q
2 ’ 2z
(la seconde équation à cause du dénominateur infini z). Il est cependant certain que,
dans plusieurs cas pour lesquels fx est fonction paire, on peut réduire fx en une suite
de fractions simples : par exemple, yx : gx est une fonction impaire que l’on peut, par
ce qui précède, développer en suite de fractions simples ; en écrivant x + au lieu
de x, on déduit un pareil développement pour Gx : Zx qui est fonction paire.
Remarquons que quand la partie réelle de
a (m, nf — Xé’fPra 2 + XéT-n"
est négative pour toute valeur de m ou n, la suite pour fx est toujours convergente.
En effet, les numérateurs des fractions simples contiennent ce facteur de fz,
e ia (m, n) 2 qh^n 2 ,
qui s’évanouit pour les valeurs infiniment grandes de m, n. Dans le cas où la partie
réelle est positive, le développement ne peut jamais être vrai ; je crois qu’en général
il est vrai, dans les cas limites, quand la suite que l’on obtient est convergente. Il
y a des exceptions cependant ; on en verra une en développant tyx.
Avant de passer aux exemples, développons la condition pour que la partie réelle
en question soit toujours négative.
En supposant
a = h + ki,
on obtient pour cette quantité l’expression
+
+ 2mn {h (wv — wv) — k (œv' + co'v)},
)
qui doit toujours rester négative. Cela donne, après quelques réductions, la condition
2X7T ( ü)V + (û'v)
[(am — a>V) h + (coi/ + (o'v) &]
[ ... (38).
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