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SUR QUELQUES FORMULES DU CALCUL INTÉGRAL.
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dans lesquelles formules c est positif, et r est un nombre quelconque entre 1, — oo,
sans exclure la limite supérieure ; seulement, pour r = 0, le facteur sin VTrTr se réduit
à 7r. Au cas où r est plus grand que zéro, on peut, si l’on veut, écrire aussi c = 0.
Dans tous les cas, on peut remplacer sin rirYr par
. Il importe de remarquer
T ( L — r)
que ces mêmes intégrales sont absolument inexprimables au cas où c est négatif : en
effet, en écrivant — c au lieu de c (c positif), on obtiendrait
r * r 00 r 0
I (— c + ix) r ~ x e lx dx = e ir ~ 1)7Tl I (c — ix) r ~ x e ix dx + e~ {r ~ x) ni I (c — ix) r ~ x e lx dx.
J — oo J 0 J —oo
Mais, par la seconde des équations dont il s’agit,
r x r 0
0=1 (c — ix) r ~ x e ix dx + j (c — ix) r ~ l e ix dx ;
J 0 J —oo
donc
I (— c + ix) r ~ 1 e ix dx — — 2 i sin ml (c — ix) r ~ l e xx dx.
J —co J 0
Or l’intégrale au second membre ne peut pas s’exprimer par les transcendantes connues,
à moins que r ne soit entier. Écrivons encore, c étant toujours positif,
I
Toutes les fonctions
[ (c + ix) r ~ 1 e ix dx,
J 0
11 = ( (c — ix) r ~ x e ix dx,
J 0
1 2 = f (c + ix) r ~ l e~ ix dx,
J 0
Is = (c — ix) r ~ l e~ ix dx.
J 0
J (± c ±ix) r ~ x e ±ix dx,
(9).
entre les limites 0, oo, ou — oo, 0, ou — oo, oo, s’expriment facilement au moyen de
I, I\> I‘2, T 3 . Mais ces quatre fonctions ne sont pas connues; seulement, au moyen des
équations qui viennent d’être trouvées, on obtient
2 sin m Yr .e~° = I + I 3 , j
0 = /i+/ 2 .J
On déduit encore de ces mêmes formules :
sin m Fr. e~ c
(10).
= 1 (c + ix) r - 1 cos xdx= i I (c + ixy- 1 sin x dx,
J — co J — co
1*00 1*00
= 1 (c — ix) r ~ x cos xdx = — i I (c — ix) r ~ x sin x dx.
J — co J —co
(11).