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SUR QUELQUES FORMULES DU CALCUL INTÉGRAL.
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en effet, pour la vérifier, il suffit de réduire l’intégrale, d’abord à
(ix) r 1 (— ix) a 1 e ix dx-fl (— ùc) r—1 (ix) a ~ l e~ lx dx,
0 J 0
puis à
e i(r-a)ni / x r+a-2 e ix ¿ x + x r+a ~" e~ îx dx,
J 0 J 0
dont les deux parties s’obtiennent au moyen d’une formule donnée ci-dessus. Si, au
lieu de (— ia?)® -1 , l’on avait (ùe)® -1 , l’intégrale se réduirait à zéro ; mais cela rentre dans
une formule plus simple.
J’ajouterai encore ces deux formules-ci,
(17),
dont je supprime la démonstration. En écrivant dans la dernière —«au lieu de x,
puis ajoutant, on a
[* 00 ( o
7rc a—1 e~ c = I ^—— e ix dx (18) ;
J-ootf + X 2 V
d’où l’on déduit tout de suite cette formule de M. Cauchy
(19).
La formule (7) peut être considérée comme une définition de la fonction I> au
cas de r négatif; et, à ce point de vue, elle a, ce me semble, quelques avantages sur
celle que M. Cauchy a donnée au moyen des intégrales extraordinaires. Je passe à la
définition, au moyen d’une intégrale définie, de la seconde intégrale eulérienne,
quand m ou n, ou tous les deux, sont négatifs. Soit d’abord m et n tous les deux
positifs, mais n plus petit que l’unité ; on obtient au moyen de la formule (7) et de la
définition ordinaire des fonctions T,
et de là, en mettant
y = ccx, dy = xdoc,
et intégrant par rapport à x,