326 SUR QUELQUES THEOREMES DE LA GÉOMÉTRIE DE POSITION. [50
Démonstration analytique du théorème de Pascal, et de la première partie de celui de
M. Steiner. Formules relatives au même sujet.
Soient P = 0, Q = 0, P = 0 les équations des lignes 12, 34, 56. On démontrera
assez facilement que les équations des lignes 45, 61, 23 peuvent être représentées par
P + vQ + pR — 0,
vP + Q + AP = 0,
pP + AQ + R = 0.
En effet les six points 1, 2, 3, 4, 5, 6 seront situés dans la conique
P 2 + Q 2 + R* + A + l QR + y + - PR + v + - PQ = 0 ;
A p v
car en faisant dans cette équation P = 0, l’équation se réduit à
— (Q + AP) (\Q + R) = 0 ;
c’est-à-dire, la conique contient les points déterminés par
( P = 0, vP + Q + \R = 0 ),
( P = 0, /uP + \Q + R = 0 ),
ou bien les points 1, 2 ; et de même elle contient les autres points 3, 4, 5, 6. Les
fonctions P, Q, R sont censées contenir chacune deux constantes arbitraires ; donc on
a neuf constantes arbitraires dans ce système, qui par conséquent est tout-à-fait
général. On peut former le système suivant d’équations :
12.
P
= o,
13.
A pP +
Q +
©"
il
14.
AP +
pQ + A pR = 0,
15.
P +
vQ +
v\R = 0,
16.
vP +
Q +
AP = 0,
23.
yaP +
A Q +
R = 0,
24.
P + fiXQ +
pR = 0,
25.
AP +
vX(j -(-
's
II
©
26.
v\P +
A Q +
R = 0,
34.
Q
= 0,
35.
pP + pvQ +
P = 0,
36.
pvP +
pQ +
vR = 0,
45.
p +
vQ +
P R = 0,
46.
vP +
Q +
vpR = 0,