Full text: The collected mathematical papers of Arthur Cayley, Sc.D., F.R.S., sadlerian professor of pure mathematics in the University of Cambridge (Vol. 2)

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SUR UN THÉORÈME DE M. SCHLÂFLI. 
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Cela étant, soit $ = 0 le résultant des équations TJ = 0, V = 0, c’est-à-dire l’équation 
que l’on obtient en éliminant x, y entre les équations TJ = 0, V = 0, ou autrement dit, 
soit $ le résultant des fonctions U, V. Pour fixer les idées j’écris la valeur de ce 
résultant comme suit : 
0 = 
a, 
a, 3b, 3c, d 
36, 3c, d 
a, 2/3, 7 
a, 2/3, 7 
a, 2/3, 7 
Je suppose que les opérateurs 21, 23, S opèrent sur le résultant $, ce qui donne les 
fonctions 
21$, 23$, (S$, 
ou en écrivant pour 21, 23, (S leurs valeurs : 
( %da + Irfib + $Çdc) $, 
(i£d& + + Çdd) $> 
( %da + + Çdy) $> 
et en considérant ces 
résultant <ï>, savoir 
expressions comme des fonctions 
<P= d a cf>, %d b cf), |0 C $ 
$d c <f), d d (f> 
d a (f>, d y (f) 
de f, rj, Ç, j’en forme le 
Ce résultant <ï> contiendra le carré de $ comme facteur; c’est ce qui donne, dans le 
cas particulier dont il s’agit, le théorème de M. Schlàfli. 
Généralement, en supposant que l’on ait autant de fonctions TJ, V, W, ... que 
d’indéterminées x, y, z,..., on peut supposer que p, q, ... soient des monômes x l y m z n ,... 
du même degré X (il n’est pas nécessaire d’avoir la série entière de ces monômes), 
et on peut former des opérateurs 21, 23, &c. en même nombre que celui des monômes 
p, q, ... avec les indéterminées £, rj, ... , tels que ces opérateurs 21, 23, ..., opérant sur 
les fonctions TJ, V, W, ... (chacun sur la fonction à laquelle il appartient), donnent 
t(p£ + qv ...y, t' (P% + qv ..‘Y') &c.; &c. étant des monômes de la forme xfy g z h .... 
Cela étant, soit $ le résultant des fonctions TJ, V, W, ... ; en opérant sur ce 
résultant (/> avec les opérateurs 21, 23,... et en formant ainsi les fonctions 21 $, 23$,..., 
soit <ï> le résultant de ces expressions considérées comme des fonctions de £, 77, &c. 
<ï> contiendra une puissance de $ comme facteur, et en supposant que ¡x ne soit plus 
petit qu’aucun autre des indices ;x, f,... \ 7r = /x/x ... ; et cr = - + —+..., l’indice de 
M M . 
cette puissance sera au moins a — —. Voilà le théorème général de M. Schlàfli.
	        
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