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NOTE SUR L ÉQUATION DES DIFFERENCES &C.
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1 une et 1 autre équation sera du degre n — 1 par rapport à s. La forme sous laquelle
j ai présente la méthode de Bezout s applique au problème ; en représentant les deux
équations par Fs = 0, Gs = 0 j’écris pour le moment
on a alors
et en écrivant
on a de même
On obtient de là
Fs=n(A +B) —s —
<f> (s' + V6>) = A', (f> (s' - *J6) = F,
F s ’ = n(A' + B')- s - {A '- e B ">,
(b (s, s') =
FsGs'-Fs'Gs
s - s
ou, en réduisant,
2n(AB'-A'B) (A-B) (A'-B')
P(S, S>- —J—+ g ■
Donc, en rétablissant les valeurs de A, B, A', B', on a la fonction
2n[d> (s + Vû) <f> (s' - V<9) - cj> (s' + J0) cf>(s- Vfl)]
(s — s') \/0
1
s —s'
+
[$ (s + \J0) -cf) (s- \J0)] [<f> (s' + *J0) - <f)(s' - Vfl)]
laquelle sera de la forme
( «0,0, «0,1, ... «o,n-a ) (s, l) n 2 (s, 1)” ?,
«1,0, «1,1 » ...
«il—9. O , •••
où les coefficients a sont des fonctions rationnelles de 6, et en égalant à zero le déter
minant formé avec ces coefficients on a l’équation qu’il s’agissait de trouver. Quoique
cette solution soit analytiquement la plus simple, j’ai une autre méthode nouvelle
plus adaptée au calcul, laquelle j’ai appliquée à trouver l’équation des différences pour
l’équation quintique
(«, b, c, d, e, /$>, l) 5 = 0.
Londres, 4 Fév. 1860.