A.CE.
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302] CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES COURBES EN ESPACE.
il convient donc
o étant tout au
int conique du
réduit à Q = 0,
face contient les
ute autre droite
ur p — 1 points
)mmet ; le cône
d’intersection de
pent selon une
ra la courbe du
cas, la courbe
utre système de
es d’intersection
c’est-à-dire les
t situées sur la
1), seront partie
>t nécessaire que
tiendrait sur la
, lequel est un
bersection de la
is le seul point
e à moins que
[p — l)m droites
singularités qui
lent que le cône
passer par les
du cône U = 0
cône P = 0 doit
*p*—p, à moins
plan P' = 0 par
’ait à w = F, ou
même résultat à
moins de supposer que le cône Q = 0 passe par un certain nombre x de droites
doubles du cône U = 0 ; mais en faisant cette supposition, chacune de ces droites
compte pour deux intersections des cônes Q = 0, U = 0; il y a encore {p — l)m — 2x
droites d’intersection ; et les x + {(p — 1 ) m — 2xj, c’est-à-dire (p-l)m-x droites peuvent
être comprises parmi les p (p — 1) droites de la monoïde si x est égal au moins à
(p — 1) (m — p) ; c’est-à-dire le cône U= 0 doit avoir au moins ce nombre de droites
doubles. Je remarque que pour m impair, et p — ^{m + 1), le nombre sera ¿(m 2 — 2m+ 1),
et pour m pair, et p = \m ou \rn + 1, le nombre sera J (m 2 — 2m) ; mais pour toute autre
valeur de p, le nombre sera moins élevé.
Je résume comme suit :
Toute courbe du m ième ordre est l’intersection d’un cône circonscrit U = 0, du
m ième ordre, et d’une surface monoïde Qw — P, de l’ordre p = m — 1 au plus. L’inter
section complète de deux surfaces est composée de la courbe du m iem£ ordre et des
m (p — 1) droites d’intersection du cône circonscrit U = 0, et du cône inférieur Q = 0 de
la monoïde. Ces droites seront (p — 1) (m — p) + a droites, chacune répétée deux fois, et
(p — 1) (2p — m) — 2a droites, où a peut être égal à zéro ; chacune des (p — 1) (m — p) + a
droites sera une droite double du cône TJ= 0; et les (p — 1) (m — p) + a droites et
(p — 1) (2p — m) — 2a droites, ensemble p (p — 1) — a droites, seront situées sur le cône
supérieur P = 0 de Ja monoïde.
Il y a deux circonstances qui empêchent que cette théorie ne conduise tout de
suite à une classification des courbes en espace. D’abord, une droite double du cône
U — 0 peut correspondre ou à un point double réel, ou à un point double apparent
de la courbe ; et de même en supposant que la droite double devienne une droite de
rebroussement, cette droite peut ou correspondre à un point de rebroussement (point
stationnaire) de la courbe, ou la droite peut être une tangente ordinaire de la courbe,
sans qu’il ait sur la courbe aucune singularité qui corresponde à cette droite de
rebroussement (voir le Mémoire de M. Salmon : “ On the classification of curves of
double curvature,” Camb. et Dubl. Math. Journ., t. v. pp. 23—46, 1850).
Puis, étant donnée l’équation U = 0 du cône circonscrit, la monoïde n’est pas une
surface déterminée, et il n’est guère facile de voir quel doit être l’ordre de cette
P
surface. En effet, cette équation étant w = -~ , il peut y avoir des fonctions P, Q'
telles que PQ'-P'Q=MU, et, cela étant, puisqu’il ne s’agit que de l’intersection avec
P . P'
le cône U = 0, on pourrait remplacer l’équation par celle-ci, w = jy, laquelle peut
être d’un ordre inférieur.
Ces difficultés se présentent dès le commencement. En effet soit m = 3. On a
p— 1 ou p = 2, mais p = 1 ne donne que la cubique plane; je suppose donc p = 2. Le
cône U = 0 du troisième ordre aura une droite double, laquelle peut être une droite
de rebroussement.
L’équation de la monoïde sera w =
P
Q
, où Q = 0 est l’équation d’un
C. Y.
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