Full text: The collected mathematical papers of Arthur Cayley, Sc.D., F.R.S., sadlerian professor of pure mathematics in the University of Cambridge (Vol. 5)

CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES COURBES EN ESPACE. 
plan qui passe par le point double ou de rebroussement, et qui coupe ainsi le cône 
U = 0 selon une autre droite ; et Qw — P = 0 est l’équation d’un cône du second ordre 
qui passe par ces deux droites. Mais soit que le cône U = 0 ait une droite double, soit 
que cette droite soit de rebroussement, on n’obtient qu’une seule espèce de courbe 
cubique ; au premier cas le sommet n’est pas situé, au deuxième cas ce sommet est 
situé, sur une tangente de la courbe cubique ; voilà toute la différence. 
Soit encore m= 4; on peut avoir p — 1, 2 ou 3; mais |i=l ne donne que les 
courbes planes du quatrième ordre, je suppose donc p= 2 ou p = 3 ; dans l’un ou l’autre 
cas, le cône U—0 du quatrième ordre doit avoir au moins deux droites doubles. Il 
peut donc y avoir seulement deux droites doubles; l’une de ces droites peut être une 
droite de rebroussement, ou toutes les deux peuvent être de telles droites. Ou encore, 
il peut y avoir trois droites doubles ; l’une de ces droites peut être une droite de 
rebroussement, ou deux droites ou toutes les trois peuvent être de telles droites. Il y 
a donc un assez grand nombre de cas à considérer ; mais on sait qu’il n’y a que 
quatre espèces en tout, savoir : 1° la courbe d’intersection de deux surfaces du second 
ordre qui ne se touchent pas, courbe que je nomme quadriqucidrique générale ; 2° les 
deux surfaces du second ordre peuvent se toucher ; la courbe d’intersection sera une 
quartique nodale ; 3° les deux surfaces peuvent avoir un contact singulier, la courbe 
d’intersection sera une quartique cuspidale ; 4° il y a enfin la courbe du quatrième 
ordre qui n’est située que sur une seule surface du second ordre, et que l’on n’obtient 
qu’au moyen d’une surface du troisième ordre : ce sera la courbe excubo-quartique. Je 
remarque en passant que les quartiques nodale et cuspidale sont des sous-espèces tant 
de l’excubo-quartique que de la quadriquadrique. En supposant que le cône 17= 0 
n’ait que deux droites doubles ou de rebroussement, et soit que p = 2 ou |) = 3, on 
obtiendra par la théorie actuelle la quadriquadrique générale (cela est évident par les 
formules du Mémoire cité de M. Salmon). Si le cône U = 0 a trois droites doubles 
ou de rebroussement, alors soit que p = 2 ou p= 3, on obtiendra, selon les circonstances, 
ou l’excubo-quartique, ou la quartique nodale, ou la quartique cuspidale (mais non pas 
cette dernière, à moins qu’il n’y ait au moins une droite de rebroussement). Mais il 
faudrait pour tout cela une discussion plus approfondie. 
Je remarque qu’en prenant le point A sur la courbe du m iè,ne ordre, l’on aurait 
eu, au lieu du cône U = 0 du m ième ordre, un cône du (m — l) ième ordre, et l’ordre du 
cône se réduirait encore si le point A était un point multiple de la courbe. Peut- 
être il conviendrait de considérer de tels cônes au lieu du cône du m ième ordre. 
En conclusion, je fais les réflexions que voici, savoir: Si S = 0, T= 0 sont des 
surfaces quelconques qui passent par la courbe du m ieme ordre, alors en éliminant entre 
ces équations la coordonnée iu, on obtient une équation 
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