Full text: The collected mathematical papers of Arthur Cayley, Sc.D., F.R.S., late sadlerian professor of pure mathematics in the University of Cambridge (Vol. 8)

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SUR LES COURBES APLATIES. 
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Mais, au contraire, prenons b, f, l, i, c = O 2 , les autres coefficients étant = O 1 . On a 
d’abord A, B, D — O 1 , E = O 2 ; la première équation se réduit à 
2*1 Ay* (SEy 2 — 2D 2 ) = 0, 
ce qui donne, sur la droite x = 0, six sommets libres déterminés par l’équation 
3Ey 2 - 2D 2 = 0. 
On a depuis A'= O 2 , B', D', E'= O 1 ; la seconde équation est donc 
27E'afi (SA'x* - 2B' 2 ) = 0 ; 
mais ici 
E' = (a, j, m, g, c\x, z) 4 , = x (aie 3 + 4jx 2 z + Qmxz 2 + tyz 3 ), 
à cause de c = O 2 ; et, de plus, 
3A'a? — 2B' 1 — '3bx 2 — 2 (kx + fzf, = (3b — 2k 2 ) a?, 
à cause de f = O 2 ; donc l’équation se réduit à 
x 9 (aaf + 4jx 2 z + Qmxz 2 + tyz 3 ) = 0, 
et il y a sur la droite y = 0, trois sommets libres déterminés par l’équation 
ax 3 + 4tjx 2 z + Qmxz 2 + 4>gz 3 = 0. 
Remarquons que la droite y = 0 rencontre la quartique dans les quatre points 
donnés par l’équation E' = 0, c’est-à-dire un point infiniment près de (x = 0, y = 0) et 
trois autres points, lesquels sont précisément les trois sommets libres sur la droite y = 0. 
Il y a de plus trois sommets fixes au point (x = 0, y = 0). 
Conclusion. Il y a ainsi une courbe quartique pénultième de a?y 2 = 0, avec neuf 
sommets libres, trois sur l’une des deux droites (disons la droite y = 0) et qui sont 
trois des intersections de la quartique par cette même droite (la quatrième intersection 
étant infiniment près du point x = 0, y = 0), six situés à volonté sur l’autre droite 
x = 0, et trois sommets fixes à l’intersection des deux droites. 
On peut se figurer une telle courbe quartique : elle peut consister en trois ovales 
aplaties plus une trigonoïde (savoir, figure fermée avec trois angles saillants et trois 
angles réentrants) rétrécie ; l’une des ovales coïncide à peu près avec la droite y = 0, 
les deux autres à peu près avec la droite x = 0 ; la trigonoïde entoure le point 
x = 0, y = 0, de manière que les angles réentrants, très-approchés de ce point, soient 
les trois sommets fixes : mais il n’est pas facile d’en faire un dessin. 
Je considère le système des courbes quartiques, qui satisfont chacune aux (14—1=)13 
conditions que voici : toucher deux droites données 1, 2 en des points donnés A, B ; 
passer par deux points donnés C, D ; toucher sept droites données 3, 4, ..., 9. Prenons 
y = 0 pour la droite AB, et x = 0 pour la droite CD : il y aura dans le système 
une courbe quartique pénultième de ot?y 2 = 0, laquelle compte sept fois au moins ; cette 
courbe pénultième est censée toucher les droites 1, 2 dans les points donnés A, B, et 
l’une quelconque des sept droites à son intersection avec la droite y = 0(AB); les 
autres six droites à leurs intersections avec la droite x = 0 (CD). Cette courbe pénul 
tième entre donc dans la théorie des caractéristiques d’un tel système de courbes 
quartiques.
	        
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