DIVISIONS HOMOGRAPHIQUES
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ou encore,
ou enfin,
om
A P
x'
b :
o ni
Ào -f- om
a-\-x
En chassant les dénominateurs, nous obtenons
xx' — bx — ax' — 0 ;
c’est bien une relation homographique.
Mais il faut bien observer qu’il n'est pas nécessaire de faire
ce calcul pour établir que m et m'tracent sur L et L' des divisions
homographiques.
17. Deuxième exemple. — On donne trois droites de l'espace D, L,
L', telles que deux quelconques ne soient pas situées dans un même plan.
Par la droite D on mène un plan quelconque qui rencontre L, L' aux
points m, m' respectivement. Démontrer que m et m' tracent sur L et L'
des divisions homographiques.
1° A tout point m de L correspond un seul point m' de L',
déterminé par l’intersection de la droite L' et du plan passant
par la droite D et le point m.
2° A tout point m' de L' correspond un seul point m de L,
déterminé par l'intersection de la droite L et du plan passant
par la droite D et le point m'.
3° Comme, étant donné le point m, le point m' est défini par
l’intersection d’une droite et d’un plan, les abscisses des
points m, m’ sur les droites L, 1/ sont liées algébriquement.
On en conclut que les
points m, m' tracent sur
L, L' des divisions homogra
phiques.
Vérifions encore, à titre
d’exercice (car ce n’est pas
nécessaire) que les abscisses
de m, m' sont liées par une
relation homographique.
Supposons que les droites
données D, L, 1/ ne soient pas parallèles à un même plan. Par
chacune d’elles menons des plans parallèles aux deux autres;
nous obtenons ainsi six plans qui forment un parallélépipède