DIVISIONS HOMÜGRAPHIQUES
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un seul point P. Donc à tout point N de AC correspond un seul
point P de AB.
2° On voit de même qu’à tout point P de AB correspond un
seul point N de AG.
3° De la remarque laite au n° 15 on déduit que les abscisses
des points N et P sur AC et AB sont liées algébriquement.
Donc, les points N, P tracent sur AC, AB des divisions
homographiques.
Si nous posons
C ÎS—x, BP = x',
nous avons entre x et x' une relation bomographique de la
forme
(1) ara' + fix + yx' + 8 = 0,
a, , y, S étant des constantes.
Remarquons d’abord que cette relation doit être symétrique
par rapport à x, x', ou, en d’autres termes, qu’on doit avoir fi — y.
En effet, prenons sur A le point M' symétrique de M par
rapport à la hauteur AU du triangle; menons les droites
BM', CM' qui rencontrent CA, BA respectivement aux points
N', P'. Les points N', P' sont symétriques de P, N par rapport
à Ail. Nous avons donc
CN 7 == BP = x', BP = CN = x,
et comme les abscisses de N', P' doivent vérifier la relation (1),
on a
(2) ara' -f- fix' + yx + 8 = 0.
Retranchons (2) de (1), nous obtenons
P (x — x’) + y [x' — x) — 0,
ou
(P —Y) {x — x') = 0;
comme x — x' n’est pas nul, ceci nous donne
p — y = 0.
La relation (1) devient donc
ccxx' + p (as S = 0.'
D’autre part, quand le point M s’éloigne indéfiniment sur
A, x et x' tendent vers zéro; donc la relation doit être vérifiée
pour x — 0, x' = 0, et, par suite, S est nul.