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ses expériences sur des mélanges d’alcool et d’eau ne sont donc point dénuées
d’importance pour nous.
Le docteur Dollfuss, qui a préparé pour Blagden de l’alcool absolu en
traitant une liqueur spiritueuse très forte par de la potasse caustique et en dis
tillant la liqueur décantée sur de l’alun calciné, n’a pu obtenir un alcool d’une
densité moindre que 0,8188 à 60° F. *. Gilpin, qui plus tard a fait pour Blagden
les expériences sur la densité des mélanges d’alcool et d’eau, dont nous nous
occuperons plus tard, ne s’est pas occupé de la préparation de l’alcool absolu,
mais a employé pour ses expériences un alcool d’une fabrication facile de
0,82514 à 60° F. f.
Dans Gehler’s PIujs. Wort. § se trouve que Richter a trouvé la densité de
l’alcool absolu 0.792 à 20° G. et que L. Gmelin a préparé pour Muncke
un alcool d’une densité de 0.8062 à 0° G., l’eau au maximum de den
sité = 1 ou 0.791108 à 20° G.
Théodore de Saussure** a préparé en 1807 par une suite de distillations
sur le chlorure de calcium un alcool de 0. 792 à 16° R. et P. T. Meissner
en 1812 de la même manière un alcool de 0.791 à 16° R. . Gay-Lussac §§
trouva en 1816 la densité de l’alcool absolu 0.79255 à 17°.088 G. et 0.75869
à 78.41 G., l’eau au maximum de densité = 1. De Gouvenain *** prépara en
1825 un alcool de 0.800 à 10° R. (l’eau à la même température = 1) et
Delezenne fff en 1824 par une distillation sur le chlorure de calcium quatre
fois répétée un alcool de 0.8119 à 0° G. (l’eau à 0° G == 1). Dumas et
Boullay §§§ obtinrent en 1827 par des distillations réitérées sur du chlo- * * * * ** * * §§ *** * * §§§
* Phil. Transact., 1790 Vol. LXXX. part. 2, pag 823.
f h " pag. 335.
§ Bd. X., 1841, 8. 921. Les expériences de Richter se trouvent dans son ouvrage: (Jeher neuere
Gegenstände der Chemie, pag. 8 et 72; nous n’avons pu consulter cette ouvrage.
** Gilbert’s Annalen , 1808, Bd. XXIX. S. 268.
ff J. B. Tiiommsdorf, Journal der Pharmacie, В. XXI. pag. 12 et В. XXII. pag. 3. Voyez
Meissner, die Araeometrie in ihrer Anwendung auf Chemie und Technik. Wien 1816, pag. 82.
§§ Annales de Chim. et de Phys. T. II. p. 135.
*** Dans un opuscule édit en 1825 à Dijon, chez Douiller; voyez Férussac, Bulletin des Sciences
Mathématiques, etc. T. VII, pag. 147.
fff Recueil des travaux de la Société de Lille, ann, 1823 et 1824; voyez Férussac, T. VIII,
pag. 132.
§§§ Annales de Chim. et de Phys., 1827, T. XXXVI. S. 487.