Full text: Période de transition (Première partie)

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PREMIÈRE PARTIE 
plus solides les parties détachées et plus exposées) les statues d’anges sur 
1’ extrados du grand arc courbé et les sculptures en demi-relief dans la grande 
fenêtre de Saint-Marc (V. P. 1, pl. 2 et 3). 
Il est bon aussi à ce propos de faire remarquer comme terme de compa 
raison (V. la figure de Solon et celle à sa droite), le mouvement de la ligne 
formée par P articulation ulnaire avec le carpe et le métacarpe et par le petit 
doigt. Cette ligne spéciale se trouve encore dans quelques figures de 1’ archi 
volte et notamment dans plusieurs des statuettes alignées dans les niches su 
périeures du monument érigé au Doge Tommaso Mocénigo dans 1’ Eglise des 
SS. Jean-et-Paul (V. P. 1, pl. 22). 
Côté.n. 5. — Scipion qui rend la fille au père (?). Ce groupe est égale 
ment bien disposé, expressif et exécuté avec soin. Les manteaux sont bordés 
de plis ondulés qui constituent l’une des particularités distinctives de l’ancienne 
école attique, mais qui dans ce travail dérivent au contraire de certaines œu 
vres florentines du commencement du XV e siècle. 
Côté n. 6. — Numa Pompilio imperador edijichador di tempi e chiese ; (v.fig. 14) 
composition de deux figures. Avec la tête quelque peu disproportionnée, la figure 
du guerrier qui montre à Numa une tour avec piliers angulaires polyédriques et 
avec porte à frontispice triangulaire classique, est du reste assez bonne et pleine 
de vie. Cet édifice rappelle suffisamment le célèbre campanile dit le Giotto, à 
Florence, et ses petites fenêtres à deux ouvertures avec arcs de plein cintre 
annoncent déjà la Renaissance. 
Côté n. 7. — Moïse reçoit les tables de la loi. Cette représentation ani 
mée n’ est pas seulement égale comme composition au même sujet sculpté dans 
l’archivolte de Saint-Marc, mais on voit encore clairement qu’elle a été ce 
pendant exécutée avec peu d’élégance de forme par le même sculpteur. Dans 
ces deux travaux les détails de la végétation des fonds sont les mêmes. 
Côté n. 8. — (V. P. 1, pl. 1). L’empereur Trajan rendant justice à la veuve. 
Excellente est la pose du cavalier, dont le manteau agité par le vent remplit 
le fond et augmente la vivacité de la scène. Les formes du cheval, en parti 
culier la tête et les attaches, sont parfaitement comprises. La pose de la veuve, 
qui agenouillée demande justice, exprime bien la résolution qu’ inspire le sen 
timent d’un droit. C’ est une des meilleures figures, et quoique traitée avec 
finesse, elle n’ a rien assurément de puéril. 
Le type de la tête de Trajan se retrouve encore dans les bustes des Saints 
émergeant des feuillages, qui couronnent les arcs courbés sur les façades de 
la Basilique Marciane. 
Quant aux décorations végétales de ce chapiteau, soit par la distribution 
et composition, soit par le genre, ou pour mieux dire par le type, elles an 
noncent bien nettement avoir été copiées sur le vieux chapiteau angulaire du
	        
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