Full text: La renaissance (Seconde partie)

LA RENAISSANCE. 
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(12 3 4) Texte It. pag. 189. 
comme c’ était précisément le cas des deux statues séparées et conçues de ma 
nière à exécuter des mouvements de rotation avec la partie supérieure du corps 
pour pouvoir ainsi battre les heures sur la cloche (*). 
Nous voyons également cité, quelques mois plus tard, Sigismondo Alber 
gherò, célèbre fondeur, probablement pour quelques-uns des nombreux orne 
ments métalliques dont cette tour, outre les revêtements de marbres et de 
plaques de cuivres dorés et émaillés d’azur, était autrefois luxueusement décorée. 
Cependant on plaçait nel suo caxamento la machine compliquée de l’horloge, 
on appliquait les rayons ou indices, le soleil, la lune, les étoiles et les signes 
du zodiaque, dorés au feu, et un certain Giovanni Fiorentino exécutait les 
émaux polychromes, de sorte que le 30 Août 1498 les deux quadrants étaient 
terminés. 
Enfin le premier Février 1499 cette riche tour était découverte (v.fig. 80), 
et précisément l’après midi, à l’heure où le Doge accompagné solennellement 
d’une suite nombreuse, éblouissante, sortait de son Palais au milieu de la 
multitude en fête, pour se rendre à l’Église de S. Maria Formosa. 
Pour l’estimation des travaux exécutés directement par Gian Carlo Rainieri 
ou sous ses ordres et dont il avait présenté le compte, la Seigneurie en Novem 
bre 1500 choisissait comme arbitres les maîtres Pietro Lombardo, Spieraindio 
(Savelli) de la Monnaie, Tommaso dai Obisi et Pencino dai Reloi ( 2 ). 
Par conséquent la présence de Pietro Lombardo comme expert ou arbitre 
doit rationnellement exclure toute conjecture relativement à son ingérence 
comme exécuteur de la construction. 
Quoique la structure de cette tour dût surtout être subordonnée aux divers 
et nombreux rouages de l’horloge suivant le plan établi par Rainieri, il n’ y a 
pas le moindre doute que le Gouvernement n’ ait placé à côté de lui un archi 
tecte capable de concilier les exigences du mécanisme avec celles de la constru 
ction et de 1’ art. 
Cette œuvre étant faite aux frais et même sous la surveillance de la Sei 
gneurie, il est impossible d’admettre qu’on ait eu recours aux maîtres de la 
procuratie de supra, c’ est-à-dire à Bartolomeo Gonella maçon ou à Giorgio 
Spavento surveillant des travaux de la basilique de S. Marc. 
Les seuls protomaestri alors salariés par le Gouvernement que leur expé 
rience rendait aptes à cette besogne, étaient Antonio Rizzo, architecte du Palalo 
nuovo, et Bartolomeo Bon bergamasque, lequel, après la mort du vieux Niccolò 
Pain proto à P Ufficio du Sel ( 3 ), fut, par suite de la délibération prise le 20 
Août 1492, appelé à remplir ce poste qui regardait en grande partie les 
travaux publics ( 4 ).
	        
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