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SECONDE PARTIE
missaria.... mea distribuât libras quinque parvorum pro tôt missis celebrandis pro
anima Floridi, Item declaro quod fiat rationes mee inter me et virum nobilem pe-
trum Quirino de contrata s. ctJ leonardi a quo credo debere habere circha duc. s 300.... (')
Il y avait, ce semble, à Venise au XV e siècle plusieurs maîtrès du même
nom ; ainsi c’ était un Candi qui, maître maçon, était, en 1409, salarié de la
Commune et qui travailla ensuite également au Palais Ducal ( 2 ) ; et des Candi
était encore P aïeul d’Adriana Vairà, mariée à Antonio Lombardo. Mais, faute
de données claires et positives, je n’ ai pu parvenir à préciser quels rapports
ils avaient avec Giovanni Candi dont je viens de parler.
Et je ne saurais assurer que le père de ce maître fût le Candi Maran-
gonus de Spilimbergo de conf. 0 S. cte Marie Magdalene (à Venise) qui, le 19 Décem
bre 1410 figure sur un acte du notaire Filosofi Domenico ( 3 ).
Sur les registres de caisse du Patriarcat, à la date du 10 Avril 1457,
sont cités M.° Candi marangon et sua moier et do fioli suo ( 4 ).
Le 22 Octobre 1460, m. er Johannes filins m. ri Candij q. Mathej fabrj est
déjà marié à D. Lucia di Bartolomeo Possato ( 5 ),
Le dernier jour de Février 1463, Agnese (apparentée aux Taiamonte) uxor
magistri Candj q. matei fabri léguait par testament à son mari 25 ducats et à
ses fils Giovanni et Benedetto tout le reste de ses biens ( 6 ).
Ces trois documents sembleraient se rapporter à une seule famille et je
ne crois pas suffisant pour réfuter cette indication le fait de retrouver dans
le premier le substantif de marangon et dans les autres au contraire celui de
fabrj, parce que ce dernier pourrait fort bien être une abréviation de fabri li-
gnarii ou charpentier. Mais, je le répète, faute de toute autre indication, je
dois encore ici me garder de risquer une identification avec Giovanni Candi,
architecte du palais des Administrateurs de Bellune et de l’Escalier des Contarini.
Giovanni Candi, fils de Candi, membre de la Confrérie de S. Marc à
partir de 1466, mourut en 1506 ( 7 ) après le 9 Août, car ce même jour il lui
était accordé d’habiter une des maisons que possédait la confrérie à S. Croce
et destinées aux confrères âgés ou indigents ou à leurs familles ( 8 ).
(1 2 3 4 5 6 7 8) Texte It., p. 259 et 260.