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SECONDE PARTIE
tails, je n’ai pu le déterminer. Toutefois il me paraît très vraisemblable que
celui-ci était le même M.° Zuan Battista Bregno, lequel, d’après Gonzati j 1 ) de
vait en 1503 sculpter dans les panaches intérieurs de la Chapelle du Saint à
Padoue un prophète semblable à celui de Zuan Minello ( v. PI. 31 fig. 1). Et si peu
qu’ on en puisse juger, il semble que sa large manière a quelque affinité avec
le groupe du Christ priant sur la colline de Gethsémani qui se trouve sur le
premier autel à gauche à S. Francesco de Ferrare. Autel, comme l’a démontré
Cittadella ( 2 ), commandé en 1521 aux sculpteurs milanais Battista Rizzio fils
de Bernardino et Cristoforo, fils d’Ambrogio, très probablement 1’ un des Bri-
gnoni ou Bregno d’Osteno qui travaillèrent à Ferrare ( 3 ). Parmi eux figure
encore le maître sculpteur Antonio, fils de Pietro, qui en 1509 donnait en cette
ville une procuration à Magistrum Baptistam Brignonum sculptorem à Venise,
peut-être son frère, que je crois pouvoir, sans me tromper, identifier avec le
susdit Gianbattista Brioni ou Brignoni habitant avec Lorenzo Bregno.
BARTOLOMEO BON BERGAMASQUE.
Temanza écrivail dans la Vie de Bartolomeo Bon: « La plus ancienne de
» ses œuvres dont j’ aie retrouvé trace, est la façade intérieure de 1’ Eglise
» de S. Roch élevée en 1495. La chapelle majeure faite avec tribune, et les deux
» latérales seulement furent dessinées par lui, et sont d’un genre simple avec
» pilastres, et chapiteaux Corinthiens, qui nous indiquent un premier réveil de
» l’Art. La nef de l’Eglise a été construite dans ce Siècle (XVIII) par Scal-
* furotto architecte de mérite ( 4 ) ».
En effet l’inscription qui occupait à 1’ origine toute la frise de l’enta
blement de la vieille façade et qui après la reconstruction du siècle dernier
a été transportée sur le côté-est, porte :
SVMMO ET EXCELSO DEO
DEVOTA HEC SCOLA PIE
VIVIT ET SANCTO ROCHO
HIC JACENTI EJUS PATRONO MCCCCLXXXXIIII ( 5 ).
Il est question de cette façade dans le panorama de Giacomo de’ Barbari
(v. fig. 52 ) et dans quelques inscriptions du XVIII e siècle.
La riche porte majeure ( v. PI. 101 fig. 2 ), mutilée toutefois du frontispice
ogival, et le contour à guirlande de la grande fenêtre circulaire se trouvent
(12345) Texte i tj p . 275.