Full text: La renaissance (Seconde partie)

LA RENAISSANCE. 
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la Cita volesse farli alcuna provisione annua ripatrierebe volentiera Invitato da 
noy volia scriver a Vo. Sp. a del suo venir a Verona, et quando, disse lo faria, Ta- 
men per quanto mi par non vardati a luy di suo venir .... ('). 
Antonio Rizzo, architecte et sculpteur, fils de Giovanni (mort de 1484 
à i486), habitait à Venise dans le quartier de S. Giovanni Nuovo ( 2 ). En 1477 
11 avait déjà épousé Maria, fille de Giacomo Gibellino, dont il semble qu’il 
eut plus d’un fils. Toutefois sur le testament fait en 1499 par la seconde 
femme du susdit Gibellino il n’est fait mention que de Simplicio Rizzo ( 3 ) que 
j’ ai retrouvé encore cité dans le document suivant qui a échappé aux recher 
ches de Lorenzi : 
1490, 25 et 28 Août. — Considérant labores et solers ingenium, et 
fides magistri antonij ri%o protomagistri marmorarii nostri famosissimi hactenus dé 
monstratif in dispositione, ordinamentis, laboreriis et fabrica palatij prèciosissimi 
Serenissimi Principis nostri.., on lui accorde une sansaria de l’entrepôt des 
Allemands. Magisler Antonius suprascriptus ... ex num cedit et in suum locum po- 
nit Simplitium filium suum cum condicione et benejicio partis iufrascripte . . . , quod 
in casa mortis sui fdij restet officium ipsum sansarie Magistro Antonio predicto pa- 
tri in vita sua ( 4 ). 
Bertolotti ( 5 ) parlant d’un maître Francesco de Beneditio joaillier auquel 
on doit à Rome plusieurs travaux de pierreries, cite un document en date de 
12 Mai 1522, d’où il ressort qu’il dut exécuter, avec maître Simplicio Rizo 
orfèvre, un S. Georges avec le cheval et le dragon en métal orné de dia 
mants. Simplicio Rizo étant mort à Rome avant l’achèvement de ce travail, 
il y eut procès entre son fils Antonio et le susdit Francesco, qui prirent pour 
arbitres les orfèvres Cristoforo Caradosso milanais et Raffaele di Andrea 
florentin. 
Il est donc très probable que Simplicio Rizzo était fils du sculpteur An 
tonio, identité qui expliquerait comment l’atelier d’Antonio Rizzo pouvait don 
ner à ses heures des œuvres de métal ; supposition qui, malgré un document 
très douteux et discutable ( 6 ) en vertu duquel on veut assigner à Andrea Brio- 
sco dit Crispo l’intéressant buste ou portrait en bronze qui se trouve actuel 
lement ( 7 ) au Musée Civique de Venise (v. fig. 17), confirmerait l’opinion émise 
par Burckhardt ( 8 ), lequel non sans vraisemblance retrouvant dans ce travail 
une parenté de style avec l’Adam d’Antonio Rizzo, l’attribuait au contraire à 
ce sculpteur. Et en effet dans le visage (qu’ on observe particulièrement la 
bouche et le menton), dans le cou, dans la forme et les attaches des clavicules 
et des épaules qui font presque soupçonner une fonte d’après nature, on ren 
contre des caractères anatomiques analogues et la même manière de modeler 
que dans cette statue et dans le Mars de l’Arco Foscari. Je retrouve en outre, 
(i 2345678) Texte It., p. 148.
	        
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