Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Second)

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DANS TOUTES LES DIMENSIONS. i 0 g 
de celles-ci porte à son extrémité libre , et à angles droits sur sa 
direction, une lame de cuivre mince , étroite , qui y est vissée, 
'Ч^, auquel 
et dont la surface est couverte par le bas d’une petite bande de 
et continue. 
feutre imprégnée de colophane. La construction est telle que 
soin d’entre- 
sches dans le 
cette petite bande se trouve tout près de la circonférence de 
1’arcliet. Alors,quand on veut faire vibrer une tige,on pose le 
iriablement) 1 
.шише pas. 
doigt sur la touche qui y correspond ; celle-ci, par un levier de 
renvoi, pousse la petite bande contre l’archet, et la vibration 
: que presser 
de la lame de cuivre se communiquant à la lige sonore, la fait 
la note que 
parler à l’instant. Le son se prolonge aussi long-temps que l’on 
тес plus ou 
usité du son 
presse la touche ; on peut même le renforcer ou l’adoucir , en 
accélérant ou retardant la rotation de l’archet. Mais si on lève 
e prolonger 
en touchant 
le doigt, la lame rendue à elle-même se détache de l’archet par 
son ressort, et va se reposer sur des corps mous , qui, arrêtant 
ille de temps 
ses vibrations, font cesser le son instantanément. 
se communi- 
La nature du corps sonore offrait ici de grandes difficultés 
ireil ne con- 
pour obtenir de beaux sons, surtout dans les tons graves. En 
loomealest * 
effet, les sons des tiges métalliques étant proportionnels à 
son en est ex- 
leurs épaisseurs , et réciproques à leurs longueurs, on voit que 
t le système 
pour les rendre graves , il faut allonger les liges et les amincir. 
Mais alors il devient de plus en plus difficile d’en tirer le son fon 
ons des corps 
uvertes, a fait 
¡¡¡strumens à 
damental, et d’ailleurs une trop grande flexibilité finit par 
rendre les vibrations incertaines. M. Dictz a évité tous ces incon- 
véniens d’une manière très-ingénieuse , en chargeant pour ainsi 
■ficrlindre, et 
dire ses tiges avec de petits disques métalliques, percés dans le 
construction 
sens de leur diamètre, de manière à ce que chaque tige puisse 
cret de cette 
les traverser à frottement. Ces disques glissant ainsi le long des 
tiges , comme des curseurs , font varier l’intonation suivant la 
trament très- 
place qu’on leur donne ; et en outre le ton de la tige qui les 
donne le nom 1 
porte s’abaisse à mesure que leur masse augmente. Ce double 
«rentes notes 
effet permet à la fois d’obtenir des tons graves avec des verges 
rues de même 1 
très-rigides , et de régler l’accord avec la plus grande facilité. 
, j ear5 extré- 
vibration est , 
Üique que le 
IaÎc Üfutt 
Il est presque superflu de remarquer que le meloclion et Yhar 
monica , de même que tous les autres instrumens à sons fixes, 
doivent être tempérés dans leur accord, conformément aux 
règles établies dans le chapitre III.
	        
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