Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Second)

DES INSTRUMENT A VENT. 
ï 17 
cessives sont désignés par des flèches placées au-dessous : en 
sorte qu’il y aura, par exemple , à une même époque, condensa 
tion en B, raréfaction en N,, condensation en N a , raréfaction en 
N3, et ainsi de suite dans toute l’étendue de la colonne d’air mise 
en ’vibration. Sur quoi il faudra bien se rappeler que les conden 
sations ne doivent pas être uniquement limitées aux points 
BW2N4.... ni les raréfactions auy points N, rjT 3 .... ; mais que 
le passage d’un de ces états à l’autre sera progressif, en sorte 
qu’entre ces extrêmes en M, M 2 M 3 , par exemple, il se trou 
vera des particules qui ne seront ni raréfiées ni condensées ; et 
ce seront là les endroits où le mouvement de translation alter 
natif en avant et en arrière sera le plus considérable. 
Or, d’après ce que nous avons déjà Remarqué, tel doit être 
précisément l’état de la mince lame d’air qui imprime le mou 
vement à toute la colonne en affleurant l’orifice du tuyau. Il 
faudra donc que la longueur des ondulations soit proportion 
née de manière à ne point faire varier la densité de cette lame ; 
alors ses mouvemens seront tels que l’exige son rang parmi les 
autres couches, et elle ne troublera point leur continuité. Elle 
11e fera , pour ainsi dire , que répercuter contre l’air extérieur 
toutes les vibrations que la colonne exécute dans le tuyau. De là 
naîtront dans l’air environnant de nouvelles ondes sonores de 
la même longueur os qui, se propageant au-dehors du tuyau, 
transporteront partout avec elles la sensation du son corres 
pondant à leur longueur. 
D’après cette théorie, les divers ippdes fle vibrations régu 
lières, que la colonne d’air contenue dans je tuyau pourra 
prendre, seront toujours assujettis à deux conditions uniques : 
savoir , que le fond bouché du tuyau soit un nœud de vibra 
tions où les particules aériennes restent immobiles, et que 
l’orifice ouvert devienne le milieu d’une onde où il ne se fasse 
point de variations de densité. Ces deux conditions, dérivées 
du principe unique de la constance des ondes, peuvent être 
remplies d’une infinité de manières, d’où résultent autant de 
modes de vibrations que la théorie indique et que l’expérience 
confirme avec la plus parfaite précision. 
Le plus simple de ces modes est celui dans lequel l’étendue
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.