DIS INSTRUMENS A VENT.
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savent communément donner, je crois que cela tient à ce qu’ils
diffèrent beaucoup moins des intervalles employés dans la
musique, que n’en diffère le son 7 , quand on le compare à
ceux qui l’avoisinent ; et aussi, à ce que le nombre des divisions
de la colonne d’air étant plus considérable et chacune d’ellés
devenant plus courte, le mode d’emboucliure y a plus d’in
fluence ; de sorte que le musicien , en allongeant plus ou moins
les lèvres ou en changeant le mode d’introduction de la lame
d’air, peut amener ces sons au degré convenable, favorisé en
cela par les petites altérations qu’éprouvent les intervalles em
ployés dans la musique , selon que l’on prend pour fondamen
tale telle note ou telle autre. On jugera mieux de ces particula
rités , en jetant les yeux sur le tableau suivant, où la suite des
tons que peut rendre un tuyau, dont les deux bouts sont ouverts,
se trouve comparée aux intervalles musicaux :
I
ut t
2 =
ut a
sol 2
4 —
ut 2
5 ==
mi 2
6 =
sol 3
7 —
lti 3 -f-
8 =
ut 4
9 =
ré 4
10 =
mi 4
11 —
f*4* —
12 =
sol 4
î3 =
la\ ~h
14 =
i5 =
«4
16 =
ut 5
17 =
re s 7 —
18 =
rés
19 —
mi s ’ —
20 =
mis
ai =
fa % —
Tome II.
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